Alcatraz contre les infâmes bibliothécaires, Brandon Sanderson

Alcatraz_contre_les_infames_bibliothecaires, Brandon SandersonAlcatraz est un jeune orphelin de 13 ans. Toute son enfance, il a été trimballé d’une famille d’accueil à une autre. Parce qu’il n’est pas quelqu’un de bien. Et parce qu’il casse tout ce qu’il touche.
Le jour de son anniversaire, il reçoit un colis plein de sable qui viendrait de ses parents. Dubitatif, méfiant, et en colère, il le laissera dans un coin.
Puis débarque de nulle part un vieil homme excentrique prétextant être son grand-père. Alors que ce dernier tente de le convaincre que le monde n’est pas tel qu’Alcatraz le pensait, un homme de l’assistance sociale braque son arme sur le jeune garçon. Le choix est vite fait : Alcatraz va suivre son grand-père.
Et découvrir qu’en effet, le monde n’est pas tel qu’il le pensait.

Sanderson ne s’embarrasse pas de longues réflexions ou d’explications à rallonge, à peine le livre est-il commencé que le lecteur – et Alcatraz – sont entraînés dans une histoire pleine d’aventures, de rebondissements, de dangers, et de découvertes. C’est un livre de pure action, avec ce qu’il faut d’humour et de suspens pour en rendre la lecture jouissive.

L’univers, le monde tel qu’il est réellement, apparaît en filigrane, et donne furieusement envie d’enchaîner immédiatement avec les autres tomes pour savoir exactement ce qu’il en est.
Mais déjà, dans ce premier opus, on a un beau petit lot de choses extraordinaires à se mettre sous la dent : les bibliothécaires ont le contrôle sur le monde des hommes, faisant de la rétention d’informations et empêchant ainsi les gens d’accéder à des connaissances qui leur permettraient d’échapper à leur joug.
Par exemple : les dinosaures ne sont pas immenses, sauvages, dangereux et disparus. Non, ce sont de gros animaux vêtus de veste en tweed, parlant avec un fort accent anglais, et étant de grands étourdis joyeux assoiffés de lecture.

Les facultés des personnages sont assez étranges au départ : le talent du grand-père d’Alcatraz est d’être toujours en retard. Mais … cela peut paraître inutile. Seulement, imaginez, si l’on vous tire dessus, comment vous toucher si vous êtes forcément en retard au moment de l’impact ?

Sanderson s’amuse donc à détourner plein de petites choses que l’on tient pour acquises, et toujours avec beaucoup de facéties.

Ainsi, il livre un livre palpitant et drôle. Un vrai petit plaisir de lecture.

(Dès 13 ans)

Editions Livre de Poche.

 

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