Nous allons tous très bien, merci, Daryl Gregory

Nous_allons_tous_tres_bien_merci, daryl gregoryQue deviennent ceux qui ont survécu au Pire ? Ceux qui ont affronté le Monstrueux et ont survécu ?
Daryl Gregory les supposent en thérapie.
Et voilà la rencontre entre IrvinYalom et Stephen King.

Le pré-supposé fait sourire.
On a l’impression de voir Bruce Campbell (Evil Dead), des personnages de La Colline a des Yeux, ou des présences puissantes sorties de Lovecraft ou Clive Barker, réunis dans une pièce, en pleine thérapie de groupe. A essayer de s’en remettre.
C’est cocasse.
Mais pas seulement.
L’auteur instille dans son récit du suspens et des mystères, puis de l’aventure. A croire que ces héros survivants une fois qu’ils parviennent plus ou moins à reprendre leur souffle, doivent repartir au combat.
Au fil du récit, un peut trop linéaire, le lecteur découvre l’histoire de chacun, se révélant par bribes ou d’un bloc – assistant de la thérapie de groupe. Puis petit à petit se met en place une intrigue, le Mal rôde encore, là.
Prenant le thème de la Vérité Cachée, du Monstre Tapi, et les Grandes Forces à abattre, Daryl Gregory amène son récit vers plus d’action et l’héroïque.

Le roman est court, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Il fait sourire. Il amuse lorsqu’on reconnaît les références.

Par contre, le livre se finit sur une véritable porte ouverte, qui pourrait promettre une suite intéressante. Ou en tout cas distrayante.

Juste avant son décès, Wes Craven s’était lancé dans le projet d’adapter ce livre en série télévisée…

[Prix Shirley Jackson  2014]

Edtions Le Belial

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