Suite de La Grande Odalisque (prix Landerneau 2012), nous retrouvons nos trois femmes voleuses d’objets d’art. Alors que dans le premier opus, n’ayant pas froid aux yeux, elles s’étaient attaquées au Louvre, dans ce deuxième tome elles vont tenter de voler l’Olympia de Manet au Petit Palais !
Mais rien n’est simple. Carole, déclarée morte à la fin de La Grande Odalisque, Alex complètement paumée et enchaînant les aventures et Sam cherchant désespérément à remonter en selle : le trio est éclaté, déséquilibré, en perdition. Et voilà que la Mafia s’en mêle…
On retrouve tout ce qui faisait le charme de La Grande Odalisque : des personnages réalistes, vivants, aux caractères forts et marqués. Des dialogues incisifs. Des situations pleine de suspens, d’actions, de tensions. Sans oublier l’humour !
Parfaitement illustré, des dessins à l’amplitude douce et vibrante à la fois. Des couleurs douces, une certaine sensualité perçant à travers certaines cases, et un trait parfois presque fragile d’où surgit une forme de poésie réaliste.
Editions Dupuis (16.10.15)