Les Méduses n’ont pas d’oreilles, Adèle Rosenfeld

L’autrice est malentendante. Elle raconte au cours de ce récit son quotidien ses relations familiales, sa vie amoureuse et son travail à la Mairie, planquée aux archives. Elle raconte avec humour et sérieux comment sont perçus les handicapés des oreilles.

« Mes forces se fracassaient sur tous les malentendus. Chaque mot incompris devenait une injustice de plus. J’avais beau tendre mon cou, diriger mon regard sur les lèvres, écarquiller mes paupières, polir mon lexicographe interne, garder confiance et me répéter : « tu vas l’avoir cette phrase », l’échec envahissait mon existence. »
Elle est sur le point d’accepter un implant afin de retrouver l’ouïe et la normalité bien qu’elle se considère commode un être bionique sur le chemin du transhumanisme.


Ce premier récit est doublant sensible profond sur les ressentis d’une handicapée sur sa capacité à affronter le monde et à le défier.


Finaliste du prix du premier roman de la ville de Paris 2022.

Édition Grasset (2022)

Adèle Rosenfeld travaille dans l’édition depuis dix ans. Parallèlement à son activité, elle développe des projets d’écriture. En 2016, elle collabore avec une artiste plasticienne sur le thème de L’Eau et les Rêves de Gaston Bachelard. Puis elle explore le genre de la nouvelle avec un ton à la fois acide et onirique en s’inspirant de ses livres de chevet Les Saisons de Maurice Pons et Fictions de Borges.

2 réflexions sur « Les Méduses n’ont pas d’oreilles, Adèle Rosenfeld »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.