Fauvel, une jeune femme, un peu paumée, qui a perdu un œil lors d'une confrontation avec la police pendant une manifestation, accepte un travail : elle va garder le chien du père d'une amie pendant que celui-ci part en vacances. Elle se retrouve dans une grande maison, dans la campagne, pas loin d'un petit village. Le chien qu'elle garde est issu d'un clonage. Un animal regardé d'un œil suspicieux par les habitants. La narratrice elle-même se méfie de cette bête qui a quelques comportements étranges.
Florence quitte tout du jour au lendemain, elle fourre un léger sac dans une vieille bagnole et elle trace la route... 100km et la voiture tombe en panne.
Sac au dos, elle marche, elle parcourt on ne sait quelle distance, on ne sait ce qu'elle vivre et traverser, juste qu'elle marche et survit comme elle peut, selon les rencontres et les opportunités.
Jusqu'au jour où elle s'arrête dans un troquet, se fait agresser verbalement par un type qu'elle remet à sa place, avant de sortir bouillonnante de colère. Suivie par un homme qui va lui inspirer confiance au point de le suivre jusque chez lui et d'accepter de loger dans la caravane du fond de jardin contre de menus travaux.
Une forêt, un matin, tout le monde se prépare : c'est jour de chasse. Gérald et sa bande se prépare : les femmes et les enfants qui s'occupent de la battue, les hommes armés qui marchent accompagnés de leurs chiens. En face, le garde forestier Alan bichonne la nature qu'il parcourt, il en connaît chaque recoin, tente de dégager des refuges naturels pour les cerfs et les biches qui seront bientôt chassés. Et la Biche, personnage principal de cet ouvrage, qui va louvoyer entre les arbres, observer les humains, se camoufler, protéger les petits.
Au loin, l'orage se prépare.