Septentrion, Calaferte

 

 Ce livre est un récit autobiographique, Calaferte y raconte ses déambulations dans la rue, la pauvreté, son travail à l’usine, ses relations amoureuses et sulfureuses, et ce qu’est être écrivain, le rapport à l’écriture.

Le style de Calaferte remue, bouscule, dérange. Des phrases courtes, sèches qui sonnent la brutalité, l’urgence du moment présent à bouffer par tous les côtés pour pas crever. C’est sombre et intense.

Du travail il fait la description d’une sorte de misère esclavagiste qui bouffe de l’intérieur, un besoin irrépressible de sortir d’une mélasse gluante.

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Richesse oblige, Hannelore Cayre

hannelore cayre richesse oblige articleLe récit se passe en deux temps : l’histoire de Blanche de Rigny, une jeune femme handicapée, amie d’une colosse en jogging (Hildegarde, rien que ça), avec une gamine (Juliette), un père toujours absent à qui elle ne parle plus, et une mamie chouette.
Blanche, s’est toujours débrouillée toute seule, ne s’est jamais laissé abattre, et n’hésite pas à quelques magouilles pour remplir un peu plus le réfrigérateur.
Un jour elle découvre qu’elle est peut-être issue d’une famille richissime, et va mener l’enquête.

En parallèle, l’histoire des De Rigny, en 1870, alors que la guerre contre les prussiens fait des ravages, et que l’armée recrute le plus possible d’hommes. Les riches trouvent la parade en achetant des plus pauvres qu’ils envoient à leur place sur le front. Une pratique d’esclavagiste répandue.
Auguste De Rigny ne veut pas faire la guerre, mais est rongé de culpabilité à l’idée d’envoyer un autre se battre. Mouton noir de la famille, il a des idées communistes, et rejoint les groupes de jeunes intellectuels plein d’idéaux d’égalité. (suite…)

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