Ce livre est un récit autobiographique, Calaferte y raconte ses déambulations dans la rue, la pauvreté, son travail à l’usine, ses relations amoureuses et sulfureuses, et ce qu’est être écrivain, le rapport à l’écriture.
Le style de Calaferte remue, bouscule, dérange. Des phrases courtes, sèches qui sonnent la brutalité, l’urgence du moment présent à bouffer par tous les côtés pour pas crever. C’est sombre et intense.
Du travail il fait la description d’une sorte de misère esclavagiste qui bouffe de l’intérieur, un besoin irrépressible de sortir d’une mélasse gluante.
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C’est l’histoire de la construction d’un pont spectaculaire à Coca, à l’autre bout du monde en trame de fond. Mais c’est aussi la création de passerelles humaines entre des caractères,…
[Poche]
Au fin fond de la Hongrie rurale, une ferme collective est en train de péricliter. Les habitants sont perdus, mornes, inquiets, et rêvent d’un impossible échappatoire. Quitte à trahir son plus proche voisin. Un matin, deux anciens habitants reviennent, avec eux renaît l’espoir de partir pour un ailleurs meilleur… mais peut-on leur faire confiance ?
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