Des diables et des saints Jean Baptiste Andréa

Joseph, professeur de piano raconte son histoire en jouant des partitions de Beethoven dans les gares, les aéroports, dans tous les lieux de passage. Cet enfant devenu orphelin est envoyé aux Confins, un orphelinat des Pyrénées. Dirigé par le surveillant général l’abbé Sénac, les enfants filent droit. Heureusement Joe a un don, il joue du piano. Cet atout lui permet de sortir de l’établissement pour donner des cours à Rose, une jeune fille riche. Au cœur de cet univers sombre, vétuste et violent la bande de la Vigie composée de Sinatra, Danny, Momo, Joe, Fouine et Souzik tente de s’enfuir. Une aventure qui ne laisse aucun répit. La figure de  l’orphelin dans la littérature comme super héros ( Harry Potter, Oliver Twist, Tom Sawyer, Causette ) fascine ; la thématique est abordée comme une aventure, avec beaucoup de romanesque, bercée par la musique classique et l’arrivée du rock des Rolling Stones avec Sympathy for the devil .Car même prisonniers martyrisés de cet enfer, on ne leur apprenait pas à penser grand, Joe s’improvise alors astronaute comme Michael Collins, imagine le voyage cosmique sur la lune et entends la voix de son mentor invisible. 

Des diables et des saints est le 3ème roman de Jean Baptiste Andréa. C’est un coup de cœur qui touchera à la fois les adultes mais aussi les adolescents. Il est question de jeunesse, difficile, de privation, d’abandon mais d’espoir, de couleurs et de rythme qui apparaissent sur une partition de musique.  

Editions l’Iconoclaste

Parution 14 Janvier 2021

Le pique-nique des orphelins, Louise Erdrich

Dakota du Nerdrich orphelinsord. Petite ville, Argus. Une famille écartelée qu’on suit sur 40 ans.
Ça commence ainsi : une femme, deux enfants. Elle vit dans le luxe que lui apporte son amant (père des enfants), jusqu’au jour où il meurt (étouffé au blé). Ils se retrouvent sans argent. Très vite, c’est la misère.
Un jour, à une foire, les trois enfants (entre temps un bébé est né), voient leur mère grimper dans l’avion d’un cascadeur aérien, et disparaître dans le ciel pour ne jamais revenir.

Les enfants, mode Hobo, grimpent dans un train de marchandises pour rejoindre Argus, ville où vit leur tante.
Mais le garçon, Karl, en chemin, prend la branche d’un arbre qu’il casse, et s’enfuit.

De là, des vies se construisent, se bousculent, se contaminent, s’influencent, se croisent et se décroisent. Continuer la lecture