Rosalie Blum raconte l’histoire de trois (et plus) personnes, comme tout le monde. Sauf qu’ils sont un peu plus que les autres enfermés dans leur solitude, qu’ils ne semblent pas tellement quoi faire de leur vie, et la laisse passer mélancoliquement.
Chacun porte ses casseroles, et rien ne pouvait faire supposer que quelque chose changerait.
Puis un jour, Vincent croit reconnaître Rosalie. Alors, il la suit, pour savoir son nom. Mais là, encore, ça ne lui dit rien. Puis il la suit, régulièrement, sans vraiment savoir pourquoi. Certainement juste intrigué de découvrir quelqu’un d’aussi seul et paumé que lui.
Les évènements vont ensuite doucement s’enchaîner, et le petit monde des personnages de Camille Jourdy va être bousculée. Leurs solitudes vont s’effilocher.
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La Patagonie. Une mère. La mère. Ses quatre fils. Ils ont un élevage bœufs angus, et résistent face à la concurrence des nouveaux très grands élevages industriels s’installant dans la pampa. Ils sont obligés de se mettre à l’élevage des moutons, même si c’est moins prestigieux. L’essentiel est de vivre. Survivre. La vie est dure. Ils le seront encore plus.
La mère élève ses fils sans affection, sans presque un seul mot. Ils sont là pour faire le travail, pour payer de leur sueur toutes les années qu’elle a passé à les nourrir, les habiller et les chauffer. Elle ferme les yeux sur la violence qu’ils s’infligent.
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