Mythologies, Gançalo M. Tavares

Des micros-récits absurdes et sombres d’une société absolument incompréhensible, aux personnages loufoques et sans-noms.

Tous s’entrecroisent, partagent un bout d’histoire, avant qu’une autre arrive. Ils sont tous reliés, ont tous des interactions étranges et évoluent dans un monde fou, à grande vitesse, qui les rend flou : on les perçoit mais ils disparaissent.

Chaque histoire titille l’imagination, comme si on voulait les relier à un contexte actuel, aux questions que l’on se pose.

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La petite menteuse, Pascale Robert-Diard

La petite menteuse raconte l’histoire de cette adolescente, Lisa, qui affirme avoir été violée par l’ouvrier Marco Lange. A travers ce présumé viol sur mineure, on découvre la vie d’une jeune fille ordinaire qui se laisse facilement attendrir par les garçons. Elle porte cette étiquette de petite salope du collège et même sa meilleure amie prend ses distances. Alors la souffrance existentielle donne place au mensonge. Elle avoue après six ans de détention du prétendu agresseur qu’elle n’a pas été violée.

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Du temps de ma splendeur, Aurélie Djian

Le livre est dédié à sa grand-mère qui ne lira pas ce livre et à sa mère qui lui avait interdit de l’écrire. Aurélie est l’héroïne de cette relation triangulaire : une grand-mère, Rose, aimante solaire, et une maman, Reine, toxique et jalouse de sa fille. Cette dernière  rivalise et défie sa fille d’être belle comme elle.

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Sa préférée, Sarah Jollien-Fardel

Jeanne est issue d’une famille pauvre, vivant dans un village du Valais. Une vie dans la peur du père qui rentre, saoul, violent. Une vie étriquée dans une campagne où tout se sait et où tout se tait.
Mais Jeanne va partir, grâce aux études. Lausanne, une nouvelle existence, pour se construire une nouvelle identité.
Mais est-il possible de s’affranchir de son passé ?

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Tenir sa langue, Polina Panassenko

Polina saisit la justice pour reprendre son prénom de naissance, ce qui lui ait refusé. Les arguments défendus sont sans fondement selon le tribunal. Son nom a été francisé pour faciliter son intégration dans la société française mais Polina est Française et son prénom de naissance est utilisé dans les cadres familiaux et professionnels depuis des années. C’est un prénom d’usage.

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