Une Bête au Paradis, Cécile Coulon

une-bete au paradis, coulon, avis, critiqueUne vieille ferme, isolée au bout du monde. Une vieille femme, courbée par le temps, tordue par les épreuves, dépose un bouquet de fleurs sauvages au milieu d’une fosse à cochons désertée.
Cette femme c’est Blanche, la dernière survivante, la dernière qui tient, la femme seule, la résiliente.
Avant elle, il y a eu sa mère, Marianne, mais surtout sa grand-mère Émilienne.
Le Paradis, c’est Marianne qui l’a nommé ainsi, ce coin du monde où elle pensait trouver l’harmonie et la paix.
Mais les drames et les épreuves en décideront autrement.

Quel livre.
Quelles femmes.
Quel lieu.
Cécile Coulon décrit avec âpreté, force, et intensité, cette ferme, ces paysages, et ces personnages. Ce roman est comme une tragédie grecque : huis-clos où se joue mille manigances, où les blessures ne se referment jamais, où la vengeance reste tapie en attendant son heure. (suite…)

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Même les cow-girls ont du vague à l’âme, Tom Robbins

Ce livre est une plongée impressionnante au cœur des États-Unis. J’en ai pris plein les yeux, les oreilles, les pieds et les pouces.

L’histoire de cette fille, qui, puisqu’elle a des pouces immenses, décide de vivre « selon eux » et donc de passer sa vie à faire du stop, passer sa vie en mouvement.
Tom Robbins s’intéresse alors aux rencontres, aux transformations, à l’évolution des personnalités selon leur environnement, selon ce qu’ils ont eu à la naissance et ce qu’ils en ont fait.

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Il reste la poussière, Sandrine Collette

La Patagonie. Une mère. La mère. Ses quatre fils. Ils ont un élevage bœufs angus, et résistent face à la concurrence des nouveaux très grands élevages industriels s’installant dans la pampa. Ils sont obligés de se mettre à l’élevage des moutons, même si c’est moins prestigieux. L’essentiel est de vivre. Survivre. La vie est dure. Ils le seront encore plus.
La mère élève ses fils sans affection, sans presque un seul mot. Ils sont là pour faire le travail, pour payer de leur sueur toutes les années qu’elle a passé à les nourrir, les habiller et les chauffer. Elle ferme les yeux sur la violence qu’ils s’infligent.

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