Convoi pour Samarcande, Gouzel Iakhina

Années 20, c’est la famine en URSS, côté Volga. Deiev, un commandant de train se retrouve missionné pour récupérer des enfants dans un orphelinat de fortune, et les transporter dans une région où ils seront pris en charge, où la famine n’est pas.
De Kazan (capitale du Tatarstan) jusqu’à Samarcande, il y a 4000km.

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Tenir sa langue, Polina Panassenko

Polina saisit la justice pour reprendre son prénom de naissance, ce qui lui ait refusé. Les arguments défendus sont sans fondement selon le tribunal. Son nom a été francisé pour faciliter son intégration dans la société française mais Polina est Française et son prénom de naissance est utilisé dans les cadres familiaux et professionnels depuis des années. C’est un prénom d’usage.

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Zouleikha ouvre les yeux, Gouzel Iakhina

zouleikha ouvre les yeuxL’histoire commence au fin fond de la Russie rurale, au Tatarstan. Fin des années 20. En plein hiver. Zouleikha se lève plus tôt que tout le monde, pour aller chaparder en secret une friandise de pommes séchées dans le grenier. Guettant les ronflements de son mari Mourtaza, elle traverse la petite maison, pieds nus sur le sol gelé. Mais c’est surtout de sa belle-mère, La Goule, dont elle a peur. Vieille femme aveugle, acariâtre et despotique. Qui la traite comme une esclave et l’humilie à la moindre occasion.
Mais Zouleikha trouve le courage d’aller voler cette sucrerie pour qui pour quoi ? On s’inquiète, on panique, on angoisse avec elle à chaque pas, à chaque craquement de bois, à chaque soupir du vent. Et on apprend, terrifiée, que ce n’est pour elle, un pique de gourmandise qui serait presque révolutionnaire vue son existence, ni pour un ami, un amant, une sœur qui serait comme un point d’ancrage d’amour et de solidarité dans ce monde glacial. Non. C’est pour le dieu de la rivière, qu’il transmette au dieu du cimetière qu’il prenne soin de ces 4 filles mortes en très bas âge.
Le ton est posé.

86, année blanche, Lucile Bordes

bordes 86 année blanche[Dédicace le jeudi 23 juin 2016, à 18h30]

1986, l’année où la catastrophe nucléaire de Tchernobyl a bouleversé des vies, un rapport à la nature, à la maladie, à l’existence.

Lucile Bordes décide d’écrire un roman à trois voix. Trois voix de femmes qui témoignent de leur expérience et leurs ressentis alors que le nuage radioactif les enveloppe insidieusement. Continuer la lecture