De livre en livre, Sandrine Collette s’écarte du thriller pour aller de plus en plus dans le roman noir. Elle creuse les atmosphères, creuse ses personnages, creuse dans les émotions du lecteur.
Ici, d’abord, on suit Moe. Elle a quitté Papeete pour suivre un homme, elle rêvait d’un destin non tracé, de Paris, d’émancipation. Mais Rodolphe l’enterre dans une maison du fin fond de la province, la bat quand il est trop saoul…
Lorsqu’enfin elle s’enfuit, c’est presque impulsivement.
Très vite c’est la rue.
Puis La Casse, un lieu où ceux qui n’ont plus rien se retrouvent enfermés, isolés, à dormir dans des épaves et à survivre sans grand espoir d’en sortir un jour.
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Un homme, un Français, revient en Australie. Le cœur lourd, le pied pesant, la chaleur l’écrase, il erre, il tourne autour de son but. Le passé qui l’emprisonne, il pense s’en libérer ici. Sur les traces de son enfance.
Mais les choses ne vont pas tout à fait se passer comme prévues. Un tsunami transforme le monde en boue, bouleverse les rapports, révèle les secrets enterrés.
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Vernon, cet ancien disquaire, après avoir vivoté un temps du chômage et de l’aide de son ami chanteur célèbre, se retrouve rapidement à la rue lorsque l’argent ne rentre plus.
Il va alors sillonner Paris, squatter chez les potes d’antan, les anciennes petites amies, les connaissances de beuverie.
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