Ovidie a décidé de faire la grève du sexe pendant quatre longues années. Il faut remonter au mouvement #metoo qui a permis à des femmes de prendre conscience du traumatisme de la violence sexuelle subie de génération en génération.
Jesse a 14 ans lorsque son père meurt d’une chute en forêt. Son père avec qui il était très proche, qui lui apprenait la chasse, la forêt… Sa famille, maintenant, c’est sa belle-mère avec qui il a des rapports distants, et sa petite sœur qu’il aime tendrement.
Il reste aussi son oncle, un prédicateur charismatique et ambitieux.
Jesse erre en forêt, à chercher des réponses, à faire taire sa peine. La forêt où il se sent chez lui, qui est son domaine. Où un homme sdf, en fuite, rôde. Billy, ancien militaire, déserteur, terroriste, recherché depuis des années, va révéler à Jesse que l’accident de son père n’en est peut-être pas tout à fait un.
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Un comptable planqué dans sa routine, son petit appart parisien, sa petite vie solitaire, ses habitudes rassurantes, et derrière son écharpe, se raconte.
Ça paye pas de mine au début. On se laisse faire. L’écriture est fluide, sympa. Le regard sur les autres est juste ce qu’il faut de piquant, méfiant, et drôle, et triste. On sent évidemment le truc plus profond qui vient titiller la curiosité.
Parce que le type, il cache un truc sous son écharpe, une malformation, une cicatrice, une plaie. Quelque chose de Secret, du passé enfoui.
Il retrouve ses potes tous les soirs, ou presque, au café. Quatre solitaires qui boivent des cafés arrosés de whisky, discutent (ou pas), tapent le carton (ou pas), se confient (peu). Lisa, la barmaid si jolie et pleine d’attentions. Thomas, qui croit avoir des gosses qu’il n’a jamais eu. Sam qui reçoit des lettres de sa mère décédée.
Le comptable, lui, ne s’est jamais confié sur rien de sa vie privée. En 10 ans. Ils n’ont jamais rien demandé. Puis un jour, l’écharpe se retrouve imbibée de café. Il ne peut envisager de l’ôter, il préfère fuir.
Quand il reviendra au bar, les questions vont surgir. Et… il va se décider à parler. A raconter. Se raconter.
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Iris, photographe de scènes de crime (sens du détail, du gros plan sur des éléments, que l’on retrouve dans le style du roman), retourne dans son ancienne ville, la maison de son enfance, par un lourd concours de circonstances.
Et là, c’est tout le passé qui ressurgit petit à petit (sa mère violente, son fils assassiné, son père décédé) et qui la hante au point de la noyer.
Avancée lente et prudente pour s’en sortir. Échapper à tout ça. Vaincre ses démons.
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