Deux ans après le succès de "la Disparition de Stéphanie Mailer", Joel Dicker nous amène chez lui en Suisse. "L'énigme de la chambre 622" se passe entre Verbier et Genève.…
Ce livre est un récit autobiographique, Calaferte y raconte ses déambulations dans la rue, la pauvreté, son travail à l’usine, ses relations amoureuses et sulfureuses, et ce qu’est être écrivain, le rapport à l’écriture.
Le style de Calaferte remue, bouscule, dérange. Des phrases courtes, sèches qui sonnent la brutalité, l’urgence du moment présent à bouffer par tous les côtés pour pas crever. C’est sombre et intense.
Du travail il fait la description d’une sorte de misère esclavagiste qui bouffe de l’intérieur, un besoin irrépressible de sortir d’une mélasse gluante.
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Leila Slimani nous entraîne dans une fresque familiale qui démarre dans le Maroc Colonial de l'après guerre.Un regard à la fois original, complexe et très juste sur ce que fut…
Découverte sans fard de la famille Duchemin, famille marginale, recluse, qui s’entasse dans une bicoque, entre la décharge et le cimetière. A la demande de son institutrice, Noémi va écrire, ses souvenirs, sa vie.
Ce roman est donc un assemblement de notes, de cahiers, de lettres, dans un style libre, intense, fou, oral. Où le plus sordide devient pétillant.L’écriture surprend, au tout début : c’est un langage oral, qui passe d’un sujet à un autre sans prévenir, avec des bouts d’anecdotes qui ressemblent à des instantanés pris sur le vif. Une de frénésie des mots, de soif de dire, d’écrire.Et surtout, on finit par s’attacher terriblement à cette Noémie, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui suit son chemin, qui n’accepte pas qu’on lui dicte son comportement. Elle est espiègle, intelligente, et n’hésite pas à vivre comme bon lui semble.
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Pour se replonger avec plaisir dans les classiques de la littérature ; et pour voyager grâce au pouvoir merveilleux des livres, de ce livre en particulier, dont le personnage principale…