Un homme meurt dans un accident de voiture. La famille, alors, se rend compte, qu’il n’était plus aussi prospère que ça. Son usine de clous (oui c’est drôle !) ne marchait plus tellement. Du coup, la demeure familiale est mise en vente.
Une famille succinctement présentée, mais où Marlen Haushofer glisse déjà des fissures, des troubles.
Après plusieurs échecs d’acheteurs, arrive Betty.
Taiseuse, peut-être malade, le fils est perturbé : il l’apprécie et se sent un peu mal à l’aise en sa présence. En tout cas, elle semble vouloir acheter la maison. Pour la nuit ils l’hébergent dans la chambre d’ami.e.s.
Le récit alors change de point de vue, et plonge dans la tête, les pensées, les frissons de Betty. Dans un tiroir, elle découvre des cartes postales et des photos d’un autre temps. Un autre temps qu’elle a connu. Un monde dont elle ne fait plus partie.
Et alors Betty va faire face à son passé. Comment cette femme a un jour fuit, tout quitté. Comment de la jeune fille élevée par les sœurs, va découvrir qu’elle pose trop de questions, pense trop, n’arrive pas à rentrer dans le moule. Comment la jeune femme va tenter de suivre le chemin tout tracé de l’épouse, la mère, et ne pas s’en contenter.
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On le voyait venir, à force d’écrire des livres noirs, très noirs, avec des personnages franchement pas la crème de la gentillesse… Voilà, Sandrine Collette l’a fait : elle a mis fin à l’humanité.
Corentin, le gamin mal aimé, abandonné, puis choyé par son arrière grand-mère, la vieille Augustine, va avoir l’espoir d’une nouvelle vie pleine de lumières et d’ami.e.s, lorsqu’une vague de chaleur décime l’humanité et la nature. Corentin, au « frais » dans les catacombes, survit. Il ne reste rien. Quelques personnes hagardes se dispersent dans la ville noircie et fondue.
Corentin va faire son seul choix possible : retourner aux Forêts. Là où la vie était rude, simple, cloisonnée. Là où Augustine l’a élevé et aimé. Là où il trouvera refuge.
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Sarah est une adolescente vivant dans une petite ville du bassin minier. Elle est solitaire, elle fait beaucoup de course à pied, elle aime les filles. Elle se cache.
Parce qu’on ne peut pas être lesbienne dans son petit univers. Parce qu’on ne peut pas être différente.
Sa mère traque les signes, les traces, et les détruits, humiliant son enfant, l’enfermant, la regardant comme une dépravée.
Son père, image absente et invisible, l’homme de maison qui ne dit jamais rien et regarde sa télé.
Sa sœur qui est « normale » avec son petit copain et son avenir tout tracé.
Sarah n’a pas grand chose qui la sauve de la chute : la course, la musique, son amie Jasmine, plus âgée, comme une grande sœur réconfortante, la relation ambiguë et à distance avec Rose. Et elle se met à écrire. Mais tout doit être tenu absolument secret. Et quand des choses lui échappent, c’est la violence qu’elle subit.
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Constance a quitté son mari depuis plusieurs mois, ils gardent une relation cordiale (parfois ambiguë quand Laurent, l’ex, essaye encore de coucher avec elle), se partagent équitablement la garde du fils Paul (8 ans). Puis Constance annonce, comme si ce n’était pas évident avec sa nouvelle dégaine asexuée, ses cheveux courts, son air androgyne, qu’elle est lesbienne.
Et là.
Laurent se braque.
Et la sépare de son fils.
De là, Constance va aller encore plus loin dans la rupture avec sa vie d’avant, cette vie vide de sens, où l’on se perd dans un million de choses. Elle lâche tout : appart, fringues, livres… Elle squatte à droite et à gauche, chez des potes, des amantes, des chambres d’hôtel.
Elle ne voit jamais son fils, elle commence une longue et pénible démarche pour avoir droit de visite, de moments. Laurent ne laisse rien passer, ne lâche rien.
Constance mâche son chagrin, l’avale, le garde collé au fond du ventre, et vit.
Elle nage, elle baise, elle écrit.
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Rencontre le samedi 11 janvier 2020, 16h
L’histoire commence au Mali, à la prison de Bamako, où le consul général de France vient rendre visite au prisonnier blanc, celui au tatouage de serpent dans le dos, celui qui fait des tractions en plein soleil, celui qu’on surnomme « La Mort ».
Gabriel Milan est emprisonné depuis trois ans, et lorsque le consul lui apprend que son petit ami est mort d’un soi-disant accident de voiture à Paris, il s’échappe, semant les cadavres derrière lui. En quête de réponses, de vengeance et de rédemption, Gabriel Milan va appliquer une justice macabre, laissant des morts entre Paris, Genève et le Mali.
En parallèle, on découvre Marc Andrieu, un flic détruit par la disparition de sa fille, prêt à toutes les méthodes pour retrouver sa piste et la sauver d’elle-même. Lui aussi en quête de pardon et d’une seconde chance, se retrouvera mêler à une histoire bien plus complexe qu’il ne le pensait.
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