Prémices de la chute commence avec Le gang de Roubaix : en 1996, des hommes font de violents braquages à mains armées dans le Nord de la France. Ces hommes, français, avaient fait leurs armes en ex-Yougoslavie auprès des musulmans bosniaques.
Un journaliste, Arno, un peu lâche, drogué, pigiste pour la Voix du Nord, et d’origine bosniaque, couvre un des braquages, et remonte jusqu’au début d’une piste qui va le mener loin. Une affaire qu’il ne lâchera pas, malgré les menaces, les mises en garde, le peu de moyen et les obstacles. Il sent qu’il touche à quelque chose de gros, quelque chose qui le fera devenir un journaliste qui pourra enfin se faire une place.
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(Vendredi 8 mars 2019, 17h30 : Soirée de lancement, animée par Caroline Ast, directrice éditoriale du domaine étranger des éditions Belfond)
Livre traduit et préfacé par Yvette Roudy (ministre des droits de la femme de 1981 à 1986)
Première parution en 1963.
Par ce livre-enquête, Betty Friedan a dénoncé le système sociétal, qui par l’enseignement, la publicité, les magasines féminins et les psychologues freudiens, ont cantonné la femme à son rôle d’épouse, de mère de famille et de ménagère.
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Jojo a treize ans, vit avec ses grands parents, sa mère et sa petite sœur, dans un Mississippi encore imprégné de racisme et de ségrégation. Jojo est métis. Sa mère Léonie est noire, belle, pas très futée, et pas tout à fait sortie de l’adolescence… Folle amoureuse de Michael – un blanc de bonne famille – dont elle attend avec fébrilité la sortie de prison.
Jojo affronte le monde avec sérieux, responsabilité et colère. Il prend soin de sa petite sœur, Kayla, qui trouve toujours le moyen de se lover contre lui ou de lui grimper sur les épaules.
Il n’a pas confiance en sa mère, qui se comporte avec trop d’insouciance, et se drogue.
Léonie fait ce qu’elle peut, mais au fond tout ce qu’elle veut c’est son homme. Elle aime ses enfants, mais ne sait pas quoi en faire.
Le grand père sert de parent référent à Jojo. Ensemble, ils discutent, se transmettent les choses. Il est solide, posé, aimant et doux. Mais aussi blessé et meurtrit par un passé douloureux, notamment un séjour au pénitencier où il a vécu et vu des choses affreuses sur lesquelles il ne parvient à mettre de mots.
La grand mère, sorcière chaman guérisseuse, est alitée, rongée de toutes parts par le cancer. Elle tente encore parfois de guider les siens, mais elle cherche au fond à mourir comme il faut.
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Céline est une femme de 68 ans, issue de la haute bourgeoisie américaine, ayant grandi à Paris puis à New York. Répertoriée dans le bottin mondain, elle est allée à l’école dans l’Upper East Side (quartier huppé), puis s’est tournée vers des études d’art. Choix déjà atypique, elle surprendra tout le monde lorsqu’elle choisira de devenir détective privé. Habitée par sa « passion pour les perdants », comme le constate sa sœur, « elle n’acceptait d’enquêter que pour les causes perdues, celles qui n’auraient jamais pu s’offrir les services d’un détective privé. Céline mettait la main sur les disparus, les introuvables et avait un taux de réussite de 96 %, loin devant celui du FBI ». Céline travaille sur une de ses sculptures – une hermine écorchée regardant sa propre fourrure – lorsque le téléphone sonne.
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Le livre commence avec Gabriel, le curé de campagne en route pour bénir le corps d’une femme dans un asile. Quelques jours avant, au confessionnal, une autre femme lui a dit de regarder sous les jambes de la morte, et de récupérer les carnets. Gabriel découvre les carnets. Le médecin au comportement suspect.
Gabriel, sitôt rentré, ouvre le premier carnet et découvre l’histoire de Rose.
Dès les premières scènes, Rose est vendue par son père, contre une maigre bourse de pièces, au propriétaire d’une forge.
Elle arrive sur la propriété. L’homme vit avec sa vieille mère, et son épouse alitée, à la porte de la chambre close et interdite d’accès.
Le palefrenier dit à Rose de s’enfuir, vite et loin.
Elle reste.
L’ambiance est posée dès les premières lignes, parce que Franck Bouysse a une écriture qui râpe, qui accroche, qui va droit au but. Des mots simples avec beaucoup de puissance.
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