Dans le faisceau des vivants, Valérie Zenatti

 

Valérie Zenatti est autrice, et traductrice. Notamment traductrice des oeuvres d’Aharon Appelfeld depuis 2004. Cette rencontre va bouleverser sa vie, son intime. Elle en écrit d’ailleurs un livre, en 2011, un livre (Mensonges) qui évoque cette relation.
4 janvier 2018, Aharon Appelfeld décède.
Valérie Zenatti est dévastée. Elle se renferme, perd les mots.

Par ce livre, Dans le faisceau des vivants, elle raconte son deuil, le choc de la perte, le vivre sans. Elle raconte aussi comment elle s’accroche aux mots d’Appelfeld, à des images de lui, qu’elles cherchent, dont elle se nourrit, pour garder vivant la voix de cet homme si important pour elle.
Puis elle raconte son voyage, jusqu’à la ville où a vécu enfant Appelfeld. Cette ville Czernowitz, où les nazis sont venus l’arracher à sa vie.

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Idaho, Emily Ruskovich

Au fin fond de l’Idaho, une femme et un homme, vieillissant.e.s. Ann, douce, aimante, attentionnée, guette avec amour et inquiétude son époux, Wade. Celui-ci a de soudains accès de démence : brutal, violent, il surgit derrière elle et lui écrase soudainement la tête contre la paroi du frigo, sans rien dire. Quelques minutes. Elle ne bouge plus, n’ose rien dire… Wade recule. La regarde. Ne comprend pas ce qu’il vient de se passer. Il sait juste, que, comme son père à son âge, il est en train de perdre la raison. Mais cette violence, Ann sait qu’elle vient d’ailleurs, d’avant, de la vie de Wade quand il était marié avec Jenny et avait deux jolies petites filles June et May. Elle sait le drame terrible qui a fait exploser cette famille. Mais elle ne sait pas pourquoi. Elle ne sait pas vraiment comment. Et cela la hante. La curiosité, la culpabilité, la compassion. Elle veut savoir, elle veut comprendre.

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L’hiver du mécontentement, Thomas B. Reverdy

[Rencontre le samedi 24 novembre 2018, 16h]

Prix Interallié 2018.

Londres, 1978-1979.
Des manifestations, des grèves, la ville ralentit, puis est paralysée. En plein hiver. Les poubelles s’entassent dans les rues, les problèmes de transport provoquent de tels retards que les londoniens ne travaillent plus que quelques heures par jour. Tout le monde finit par prendre un nouveau rythme. Tout le monde attend que quelque chose change, que quelque chose se passe.

Londres, hiver 1978-1979, punk rock, rage de vivre, envie de bouleversement.
Sid Vicious assassine Nancy Spungen, à sa sortie de prison il se suicide d’une overdose. Les Sex Pistols disparaissent, The Clash sont là. Et Joy Division. Moins violents, mais pas moins sombres.
Londres se meurt, se révolte, sent la rage de vivre et les poignets liés dans une société où il n’y a pas d’avenir. No Future.

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Une nuit avec Jean Seberg, Marie Charrel

[Dédicace le samedi 27 oct 2018, à 16h30]

Elizabeth est une grand-mère au passé avec des zones d’ombres. Une vie mouvementée dont elle parle peu. Notamment un secret, une rencontre avec Jean Seberg dans un hôtel de Lausanne qui a changé son existence.
Toute son histoire, sa quête identitaire, son besoin de réponses et de rébellion, vont resurgir lorsque son petit-fils Alexandre va brusquement disparaître. Traumatisé par les attentats à Paris, où il a perdu des proches, sa famille craint qu’il ne soit parti rejoindre Daesh.

Marie Charrel parvient à délivrer un roman riche et enrichissant, à mêler des histoires différentes pour mettre en parallèle des parcours de vie. Elizabeth et Alexandre, deux êtres, à deux époques très différentes, qui connaîtront les mêmes questionnements face à la violence, les mêmes désirs de lutter pour un monde meilleur, et seront confrontés à des choix complexes.

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37, étoiles filantes, Jérôme Attal

[Dédicace le jeudi 18 oct. 2018, à 18h]

Année 1937, à Paris. Giacometti a un accident de voiture : une américaine dans une voiture américaine lui a écrasé le pied et cassé le métatarse. Tout n’irait  pas si mal pour le peintre bohème et volubile, entouré et choyé par les belles infirmières, il joue les charmeurs. Ce qui n’est pas du goût d’Isabel, qui, pour se venger et l’obliger à sortir de son petit royaume hospitalier lui révèle que Sartre dirait de lui « Il est ENFIN arrivé quelque chose à Giacometti ! ». L’égo du peintre est touché, piqué, attisé, c’est décidé : il sort de cet hôpital et va casser la gueule de ce sale écrivailleur !

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