Bologne et ses environs. Quartier de tours où Adèle vit ses premiers émois amoureux avec un petit délinquant. Elle est enceinte. Enfermée dans ce quartier, sans perspective, elle va accoucher. Seule.
Dans le centre de Bologne, Dora veut un enfant, à tous prix, depuis toujours. Avec son mari, ils n’y arrivent pas. A surveiller les cycles jusqu’à l’obsession, à courir les médecins, à expérimenter les traitements, leur couple est à l’agonie.
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Au début du livre, rien ne va trop tellement bien pour Doug. Son père est viré de son job, ils doivent déménager pour le trou paumé et nul de Marysville. Comme ils n’ont pas trop d’argent, ils ont une petite camionnette qu’ils bourrent comme ils peuvent, et doivent laisser beaucoup de choses derrière eux. Et emménagent, son père, sa mère, son frère et lui, au Trou à rats.
Le père retrouve du boulot grâce à un pote. Ils sortent ensemble quasi tous les soirs, à boire des bières. Le père, évidemment, est violent, égoïste. c’est une présence sombre, et flippante.
La mère est réservée, en arrière fond, elle fait tout pour que tout tienne. Elle aime ses enfants par-dessus tout. A un sourire merveilleux – quand elle sourit. Et aime les fleurs.
Le frère, Christopher, est une petite brute, qui n’a pas l’air d’aller à l’école, traîne visiblement avec des petits voyous, et s’amuse autant qu’il le peut à frapper, voler, humilier son frère.
Un autre frère, Lucas – à la guerre du Vietnam.
Et Doug. Qui arrive dans cette nulle ville de Marysville. Qui ne sait pas quoi faire de son été.
Puis il se pose sur les marches de la bibliothèque, et ça va être le début du changement de sa vie : il rencontre la malicieuse, futée, et généreuse Lil. Elle trouve un job de livreur à Doug, le petit voyou maigrichon. Il rencontre M.Powell le futé, espiègle, patient bibliothécaire qui l’aidera à dessiner. Parce que… surtout… dans la bibliothèque, Doug découvre les illustrations d’Audubon. Fasciné, aspiré, inspiré par ses illustrations, elles vont lui ouvrir d’originales portes vers les autres et le monde. Doug a maintenant deux passions : Joe Pepitone, le joueur de baseball et les oiseaux dessinés par Audubon.
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Quatre jeunes trentenaires vivant dans le sud de Londres sont un peu à court de tout, d’envie, de réussite, de perspective.
Le hasard les amène à se rencontrer et à nouer des relations pour le meilleur et plus souvent pour le pire.
Becky est danseuse mais n’arrive pas à décrocher un contrat, Pete est au chômage et galère, Leon est le meilleur pote de Harry (une fille) et à eux deux ils ont un commerce assez juteux de cocaïne.
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Le Canada des années 60-70.
Saul Indian Horse vit avec sa famille, dans les traditions indiennes, leur monde se rétrécit de plus en plus avec l’invasion des blancs. Enfant, Saul, ne comprend pas tout, aux disparitions de son peuple, de son frère et sa sœur. Il comprend mieux sa grand-mère, ses traditions ojibwés, ses rites, sa proximité avec la nature, ses vieilles histoires.
Mais un jour, Saul n’a plus rien et se retrouve dans un internat chrétien. Maltraitance et racisme sont le lot quotidien des enfants, desquels on essaye d’effacer toute indianité. Seule lumière pour Saul : le hockey sur glace.
Ce sport va l’aider à échapper à l’internat, à retrouver une famille, à s’épanouir, mais aussi à affronter avec de plus en plus de colère le racisme, l’injustice, la violence.
Car, malgré tout, le hockey est un « jeu blanc ».
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Bénédict est professeur de lecture comparée en Suisse. Il enseigne à des étudiants fascinés par son magnétisme et son amour passionné pour les mots et la poésie. Des cours intenses de sens littéral et corporel. A tel point que deux élèves sont bouleversés par ses cours, jusque dans leur identité. Parce que Bénédict est mystérieux.
Et Bénédict retourne au printemps en Iran, son pays d’origine, pour y retrouver sa mère, mais aussi pour y enseigner la littérature. Sauf que pour passer la frontière, Bénédict doit reprendre l’identité qui est inscrite sur son passeport : et voilà que Bénédicte doit se recouvrir du hijab, baisser les yeux face aux hommes, et peser ses mots avant de les prononcer.
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