La famille Johannssen vit, travaille, pense, se noue et se dénoue autour de la voile. Au cœur de la baie de Seattle, ils ont leur entreprise de confection et réparation de bateaux, ils participent aussi aux concours de course de voiliers.
Ils sont cinq : le grand-père Grumps, le père, la mère, et les trois enfants : Bernard, le révolté, Josh, le tranquille, Ruby, la fée magique.
Et Jim Lynch nous les fait tous adorer, on embarque sur son bateau, et on ne veut plus en descendre. Pourtant, elle en essuie des tempêtes, des tourmentes, des défaites et de fabuleuses réussites.
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Cora à 16 ans en 1850, 11 ans avant la guerre la guerre de Sécession. Elle est esclave à la plantation de coton des Randall, en Géorgie. Elle va fuir celle-ci, pour échapper à la malveillance des maîtres, mais aussi de certains esclaves de la plantation. Étant nés captifs, ne sachant ni lire, ni écrire, n’ayant aucune ouverture vers le savoir tout cela leur semble normal. Pour eux, c’est à qui aura une once de pouvoir.
Avant cette évasion elle rencontre un jeune garçon (Caesar) esclave lui aussi, et tout juste arrivé à la plantation. C’est avec lui que la quête de liberté va se faire vers les États libres du nord, avec un chemin de fer sous terrain et secret. Celle-ci va vivre une incroyable traversée vers la délivrance.
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Un comptable planqué dans sa routine, son petit appart parisien, sa petite vie solitaire, ses habitudes rassurantes, et derrière son écharpe, se raconte.
Ça paye pas de mine au début. On se laisse faire. L’écriture est fluide, sympa. Le regard sur les autres est juste ce qu’il faut de piquant, méfiant, et drôle, et triste. On sent évidemment le truc plus profond qui vient titiller la curiosité.
Parce que le type, il cache un truc sous son écharpe, une malformation, une cicatrice, une plaie. Quelque chose de Secret, du passé enfoui.
Il retrouve ses potes tous les soirs, ou presque, au café. Quatre solitaires qui boivent des cafés arrosés de whisky, discutent (ou pas), tapent le carton (ou pas), se confient (peu). Lisa, la barmaid si jolie et pleine d’attentions. Thomas, qui croit avoir des gosses qu’il n’a jamais eu. Sam qui reçoit des lettres de sa mère décédée.
Le comptable, lui, ne s’est jamais confié sur rien de sa vie privée. En 10 ans. Ils n’ont jamais rien demandé. Puis un jour, l’écharpe se retrouve imbibée de café. Il ne peut envisager de l’ôter, il préfère fuir.
Quand il reviendra au bar, les questions vont surgir. Et… il va se décider à parler. A raconter. Se raconter.
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Paul, un étudiant classique, tranquille, avec ses potes, ses études et ses petits boulots. Qui a une petite honte refoulée d’être d’un milieu modeste.
Il bosse la nuit dans un hôtel de la chaîne Elisse. Et y fait la connaissance d’Amélia. Fille richissime, qui vit à l’hôtel. Fille à la chevelure flamboyante. Fille mystérieuse et magnétique. Fille écorchée, sombre, et volatile. Comme un papillon de nuit.
La nuit, l’obscurité, ce qui va leur permettre de se trouver, de se réunir. Ce temps où tout devient force et intensité. Pour le meilleur et pour le pire.
L’avancée de la nuit parle d’amour, d’amour complexe, de destruction, de solitude. De la guerre (Bosnie). Des racines (du mal ?) : les mères absentes, en fuite ou décédée, dont la disparition a creusé le coeur de Paul et Amélia, a créé un déséquilibre, un creux au bord duquel ils se tiennent. Ou sombrent.
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Erica est dépassée, bouffée, abattue par une existence qui alourdit chacun de ses pas : son mari décédé d’un terrible cancer, sa mère décédée après une chute où elle s’est brisée la hanche et s’est doucement laissée mourir à l’hôpital, son fils parti depuis plusieurs années et qui ne donne aucune nouvelle, n’est même pas venu aux enterrements, et maintenant son père, qui
atteint un âge où il doit porter des couches, être soutenu pour marcher, et qui se révèle tyrannique – à dévorer les dernières miettes d’énergie d’Erica.
Erica qui oublie de manger, dort peu, a une mine terrifiante. Mais continue. Chaque jour, à se lever, aller travailler, s’occuper de son père, joindre les deux bouts du mieux qu’elle peut.
Puis, son fils, Jimmy, réapparaît dans sa vie. Le jeune homme, homosexuel, ne trouve sa place nulle part, est alcoolique et taciturne.
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