Au fil de nos lectures, nous vous faisons partager nos coups de cœurs. A travers nos avis, que ce soit en romans, en bd, en jeunesse, en policiers… nous espérons susciter votre curiosité et votre envie.
Rhode Island, Angel, jeune adolescente, tue Birdy alias Beatriz. Dans ce roman aux allures de thriller, on découvre la jeunesse populaire américaine, d'une petite ville où tout le monde semble se connaître. Comment basculer dans la violence? Stewart O Nan raconte l'adolescence, ses mensonges, ses non dits, les premiers élans amoureux et destructeurs.
C'est l'histoire de Jake Baker et Elizabeth Augustine, tous deux étudiants qui s'espionnent habitant l'un en face de l'autre à Chicago. Ils ne savent pas encore que la foudre va leur tomber dessus le jour où ils se retrouvent dans un bar. Les voilà amoureux. Vingt ans après l'un devient professeur photographe et l’autre chercheuse à la clinique du bien être avec Toby enfant difficile .
27 octobre 1974, c'est l'histoire des enfants de la Creuse, moment historique pour les enfants réunionnais de rejoindre la France pour assurer leur avenir. Ils rêvaient de devenir instituteur, avocat ou médecin. Dans le cas du premier roman d' Anaëlle Jonah, Patricia, Michel , Marie-Thérèse et Joseph Gosse ont quitté leur patrie. Nous suivrons l'histoire des deux plus jeunes, Marie-Thérèse et Joseph, rebaptisés par la famille adoptive Marie et Florent.
On dit qu'on ne sait rien à 18 ans. Mais il y a des choses qu'on sait à 18 ans et qu'on ne saura plus jamais". C'est l'histoire d'amitiés d'une bande de copains dans les années 80 en écosse. Le leader c'est le merveilleux Tully Dawson travaillant dans une mine, insouciant, effronté un rien provocateur et rêveur . A ses côtés, James dit Noodles, Limbo, Clogs et les autres vivent la galère, les années de la dame de fer, l'argent manque.
Juliette Rousseau raconte son retour à la terre, dans cette ruralité où l’homme occupe une place bancal, où la femme peine à faire la sienne. De là, l’autrice interroge ce que signifie venir de cette terre, d’abord l’image que l’on impose, le mépris intégré. Être la plouc, la péquenaude qui vient d’un « trou du cul » anonyme, incertain, indéfini. Juliette Rousseau va redonner une surface, un relief, une identité à ce coin de campagne inconsidéré.
Entre l’essai sociologique, l’autobiographie, l’autrice use d’une langue poétique d’une grande finesse, où se matérialise le lien entre écriture et culture (culture des mots, culture de la terre).