Plongez au cœur de la richesse littéraire des voix francophones, de Paris à Kinshasa, de Montréal à Alger. Romans, nouvelles et récits venus des quatre coins du monde francophone se répondent, entre héritage culturel, diversité des styles et regards singuliers sur le monde.
Découvrez des œuvres majeures comme des pépites contemporaines, portées par des auteur·rice·s qui font vibrer la langue française dans toute sa vitalité.
Nous sommes en 1958, en pleine guerre froide où la décolonisation est dans l’air du temps. Nous entrons au Brésil, pays tropical chaleureux rythmée par les cariocas, le carnaval, la samba, Copacabana, le Corcovado et le football.
Aurèle Marquant, réalisateur français, fait le pari de réussir l’adaptation de la pièce de Théâtre de Vinicius de Moreas sur le mythe grec d’Orphée et d’Eurydice, plongée dans une favéla de Rio de Janeiro. Le casting composé de gipsy Dusk épouse Americano Philippine du réalisateur, Norma et Eva les deux brésiliennes qui rêvent de paillettes et de célébrités comme à Hollywood et Breno le footballeur dans le rôle d’Eurydice portera le film jusqu’au festival de Cannes en 1959.
C’est l'histoire d'un couple, une histoire d'amour névrosée, obsessionnelle et dérangeante au possible. Un rappel des 15 années de bonheur de souffrance, d’adultère, de règlements de compte mais avec, toujours,…
Alaska. Un impressionnant blizzard a transformé le paysage en un désert blanc, venteux, glacial, où l’on ne voit pas à un mètre devant soi. Bess, le temps de faire ses lacets, lâche la main de l’enfant. Lorsqu’elle se redresse, il a disparu. Elle va alors tenter de le retrouver. Au même moment, Benedict se rend compte de leur disparition et part à leur recherche, emmenant un Cole alcoolique et récalcitrant avec lui.
Pourquoi Bess est-elle partie avec l’enfant dans ce blizzard ? Pourquoi surtout, a-t-elle suivi Benedict ici, elle est trop douce, trop fragile, trop urbaine, pour trouver sa place dans cet Alaska rude, solitaire et dangereux.
Et Benedict, quelle est son histoire ? Ainsi que celle de Cole, puis de Freeman, ce noir qui reste isolé, parle peu ?
Pour son dernier roman Louis-Philippe Dalembert s’inspire de l’affaire George Floyd, incarné par un jeune sportif Elmett, promis à un riche avenir.
De cet homicide volontaire, exécuté par un flic à la tête de Kojak, l’auteur se penchera sur les origines, la vie simple et méritante d’un père de famille lambda assassiné parce qu’il était noir.
Le Black Lives Matter en arrière plan, on découvre avec beaucoup d’informations les témoignages de ceux qui ont croisé cet homme jusqu’aux funérailles, aux couleurs politiques et médiatiques comme contre-attaque.
“Non il ne se droguait pas et quand bien même cela faisait-il de lui un sans droits ? Méritait-il qu’on lui enlève la vie dans ces circonstances”.
Un roman d’aventures, qui décrit une dernière fois la beauté d’une nature glacée, détruite lentement mais sûrement par l’Humain.
Pour autant, Noah, son amour de jeunesse Anå et ses anciens amis se raccrochent aux jours froids de la Norvège, à leurs jeux de rôles du lycée, où ils essayaient déjà, par la fiction, d’arrêter la fin du monde.
Inexorablement, elle approche, la banquise fond et craque, les animaux meurent…
Thomas B Reverdy alarme ainsi le lecteur et le reste du monde en mélangeant une froide intrigue hélas bien réaliste – aussi froide que les glaciers que ses héros gravissent – et récit merveilleux d’elfes, de sorcières et de mythologie nordique.
Un roman qui nous invite à rêver et un tant soit peu, à espérer. Comme le dit l’auteur : « La fiction façonne notre monde. Sans elle, tout cela serait irrémédiable… »