Plongez au cœur de la richesse littéraire des voix francophones, de Paris à Kinshasa, de Montréal à Alger. Romans, nouvelles et récits venus des quatre coins du monde francophone se répondent, entre héritage culturel, diversité des styles et regards singuliers sur le monde.
Découvrez des œuvres majeures comme des pépites contemporaines, portées par des auteur·rice·s qui font vibrer la langue française dans toute sa vitalité.

Il est des hommes qui se perdront toujours, Rebecca Lighieri

« L’espérance de vie de l’amour est de huit ans. Pour la haine comptez plutôt vingt. La seule chose qui dure toujours c’est l’enfance quand elle s’est mal passée on y reste coincé à vie”

Ce roman noir raconte la survie de trois enfants Karel, Hendricka et Mohand des quartiers nord de Marseille. Livrés à eux-mêmes, le père Karl est violent alcoolique drogué et toxique, une mère inexistante désespérée, accrochée à l’héroïne. Karel le narrateur raconte son quotidien, ses tristes espoirs, qu’il parvient à supporter grâce à l’amitié de la communauté de gitans sédentarisés à côté de la cité Artaud.

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Le Dernier Juif d’Europe, Joann Sfar

Joann Sfar rassemble dans son dernier roman une pléiade de personnages complètement atypiques : une bande de vampires avec Ionas, Kaitlyn, une rabbine « inclusive » qui se penche sur des mariages hassidiques lesbiens litigieux, mais aussi Sara Lanterne, une jolie danseuse de flammes, Rebecka, la psychanalyste qui communique avec les monstres de Monster Tinder, Docteur Rigolo Freidman, le chirurgien esthétique très loufoque et la famille Abergel épicentre de l’histoire.

Le père Désiré Abergel ne veut plus être juif. Il est prêt à se faire recoudre le prépuce pour se créer une nouvelle identité et veut expérimenter la haine antijuive. Il se rend, pour la comprendre, chez Donnemoidufric, la RLN (rassemblement de la ligue pour la nation) que l’on saura décoder.

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Play boy, Constance Debré

 

Précédent Love me tender, Constance Debré raconte  dans Play Boy son quotidien, cette transition de l’avocate aux cheveux longs, hétéro, mère et épouse, à l’écrivaine, lesbienne, cheveux courts, tatouage, et comme célibataire.
Une écriture directe, pour dire les choses avec simplicité, avec une certaine froideur aussi. L’impression que Constance Debré se détache d’elle-même, des émotions, de ses obligations de travail, se libère d’un carcan dans lequel elle ne pouvait plus être elle-même.
Elle raconte l’ennui tranquille de la routine qui s’était installé entre elle et son mari Laurent. Quelque chose de confortable, de rassurant. Qui a été bousculé, légèrement, lorsque son mari l’a trompée. Puis à l’arrivée de l’enfant, petit à petit les choses se sont déplacées.

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