Plongez au cœur de la richesse littéraire des voix francophones, de Paris à Kinshasa, de Montréal à Alger. Romans, nouvelles et récits venus des quatre coins du monde francophone se répondent, entre héritage culturel, diversité des styles et regards singuliers sur le monde.
Découvrez des œuvres majeures comme des pépites contemporaines, portées par des auteur·rice·s qui font vibrer la langue française dans toute sa vitalité.
[Dédicace Rencontre : Samedi 20 octobre]
Un roman en trois parties, qui se croisent, se font écho.
XIXe, Courbet reçoit la commande d’un tableau spécial – qui sera L’Origine du Monde
Années 50-60, Ava Gardner, saoule, droguée, sillonne à 100 à l’heure les rues de Rome. Elle s’ennuie sur le tournage de La Maja Nue.
Fin 90, le narrateur, Jacques, prof d’histoire esseulé, divorcé, qui sent sa vie lui échapper, et décide de prendre une année sabbatique.
Ce qui lit ces trois histoires : Ava Gardner, pendant une de ces nuits à Rome, avec le chef opérateur Giuseppe Rotunno, aurait posé pour des photos reproduisant des tableaux célèbres, dont L’Origine du Monde.
Jacques, adolescent, fasciné par Ava Gardner, l’a toujours gardé dans un coin précieux de ses souvenirs, lorsqu’il apprend cette rumeur, en 1995, lors de l’entrée du tableau de Courbet au Musée d’Orsay. Il décide d’enquêter.
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Bénédict est professeur de lecture comparée en Suisse. Il enseigne à des étudiants fascinés par son magnétisme et son amour passionné pour les mots et la poésie. Des cours intenses de sens littéral et corporel. A tel point que deux élèves sont bouleversés par ses cours, jusque dans leur identité. Parce que Bénédict est mystérieux.
Et Bénédict retourne au printemps en Iran, son pays d’origine, pour y retrouver sa mère, mais aussi pour y enseigner la littérature. Sauf que pour passer la frontière, Bénédict doit reprendre l’identité qui est inscrite sur son passeport : et voilà que Bénédicte doit se recouvrir du hijab, baisser les yeux face aux hommes, et peser ses mots avant de les prononcer.
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Un comptable planqué dans sa routine, son petit appart parisien, sa petite vie solitaire, ses habitudes rassurantes, et derrière son écharpe, se raconte.
Ça paye pas de mine au début. On se laisse faire. L’écriture est fluide, sympa. Le regard sur les autres est juste ce qu’il faut de piquant, méfiant, et drôle, et triste. On sent évidemment le truc plus profond qui vient titiller la curiosité.
Parce que le type, il cache un truc sous son écharpe, une malformation, une cicatrice, une plaie. Quelque chose de Secret, du passé enfoui.
Il retrouve ses potes tous les soirs, ou presque, au café. Quatre solitaires qui boivent des cafés arrosés de whisky, discutent (ou pas), tapent le carton (ou pas), se confient (peu). Lisa, la barmaid si jolie et pleine d’attentions. Thomas, qui croit avoir des gosses qu’il n’a jamais eu. Sam qui reçoit des lettres de sa mère décédée.
Le comptable, lui, ne s’est jamais confié sur rien de sa vie privée. En 10 ans. Ils n’ont jamais rien demandé. Puis un jour, l’écharpe se retrouve imbibée de café. Il ne peut envisager de l’ôter, il préfère fuir.
Quand il reviendra au bar, les questions vont surgir. Et… il va se décider à parler. A raconter. Se raconter.
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Paul, un étudiant classique, tranquille, avec ses potes, ses études et ses petits boulots. Qui a une petite honte refoulée d’être d’un milieu modeste.
Il bosse la nuit dans un hôtel de la chaîne Elisse. Et y fait la connaissance d’Amélia. Fille richissime, qui vit à l’hôtel. Fille à la chevelure flamboyante. Fille mystérieuse et magnétique. Fille écorchée, sombre, et volatile. Comme un papillon de nuit.
La nuit, l’obscurité, ce qui va leur permettre de se trouver, de se réunir. Ce temps où tout devient force et intensité. Pour le meilleur et pour le pire.
L’avancée de la nuit parle d’amour, d’amour complexe, de destruction, de solitude. De la guerre (Bosnie). Des racines (du mal ?) : les mères absentes, en fuite ou décédée, dont la disparition a creusé le coeur de Paul et Amélia, a créé un déséquilibre, un creux au bord duquel ils se tiennent. Ou sombrent.
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[Dédicace mercredi 30 novembre 2016, 18h30]
L’histoire commence par une ado (13 ans) dansant pieds nus dans la rue, et qui soudainement se fait frapper par son père.
Petit retour en arrière, où Alice Bienaimé se raconte, son enfance, sa famille, et la passion pour la danse qui grandit en elle.
Elle raconte, petite, les moments de complicité avec sa mère au piano, son oncle souriant, la musique autour d’eux.
Elle raconte la cuisinière et nourrice à la fois, Man Bo, qui cache ses pratiques vaudous, ses croyances et ses histoires fabuleuses (mais les transmet à Alice).
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