
Cette oeuvre unique, Écarlate, est écrit sous la forme d’un journal intime, le récit sur quelques années d’une jeune fille en prise aux troubles émotionnels, psychologiques et intellectuels propre à l’incandescence et à l’intensité de la jeunesse, mais avec un style de grande maturité et de grande beauté. Parlant du rapport à l’amour, à la mère, à la sexualité, à l’amitié, s’effrayant de devoir un jour entrer dans le cadre fade et conventionnel de l’âge adulte, Christine Pawlowska écrit avec toute l’énergie de sa jeunesse, directe, franche, une écriture qui impacte. Certaines phrases sont des déflagrations de beauté rendant avec justesse l’urgence de vivre et d’être dans la plus pure authenticité, assumant ses contradictions et ses doutes.
On comprend le sujet d’Ecarlate à sa première sortie, en 1974, on comprend moins qu’il ne soit pas devenu culte, au point qu’il était épuisé, jusqu’à ce ques les éditions du Sous-Sol décident de le rééditer, en même que l’enquête excellente écrite par Pierre Boisson : Flamme, volcan, tempête.
Christine Pawlowska (1952-1996) est l’autrice d’un seul livre, paru en 1974 et tombé dans l’oubli.
Pierre Boisson, dans Flamme, volcan, tempête, retrace sa vie.