Mais sous la surface, d’un côté comme de l’autre, se dissimulent une profondeur et une complexité parfois tragique.
Mathilda di Matteo signe un excellent premier roman ! On commence par lire avec le sourire, découvrant avec délice les expressions et la façon de vivre de Véro, la mère marseillaise, frondeuse, entourée de ses amies. On continue en suivant la fille, Clara, qui tente de faire sa place à Paris, de se fondre dans le nouveau monde que lui ouvre Raphaël. Petit à petit, on quitte l’humour et la légèreté, le jeu sur les clichés et on entre dans un roman profond, où est mise à nu
Un roman qui traite avec intelligence, dans un style vif et piquant, de la notion des transfuges de classe, des relations familiales et de la reproduction de certains schéma, de la relation sous emprise et violence.
Mathilda di Matteo parvient à parler des failles et des terribles épreuves de l’existence avec une force de vivre et dans un élan sororal qui donnent de l’espoir.
Editions L’iconoclaste (août 2025)
Mathilda Di Matteo se passionne très tôt pour les mots et l’écriture. Après avoir étudié à Sciences Po Paris, elle est devenue consultante pour diverses entreprises.
Elle explore dans ses textes les relations complexes et les fêlures intimes, avec une prédilection pour les voix de femmes. Son premier roman, « La bonne mère » (2025), révèle une plume précise, vive, drôle et poignante.