L’Amour, François Bégaudeau

L’Amour, c’est un tout petit roman, où l’auteur dessine sous nos yeux l’histoire d’un couple de sa naissance à sa fin. Toute une vie, toute une génération, que nous traversons en leur compagnie. Un instant suspendu, d’une grande délicatesse, d’une belle justesse.

Il n’y a rien de spectaculaire dans le dernier roman de François Bégaudeau, et c’est ce qui en fait sa grande beauté. Par le factuel, les petits éléments du quotidien, en quelques phrases, parfois un simple mot, l’auteur trace le portrait universel d’un couple ordinaire. 
Une histoire très touchante, servie par des personnages authentiques. La grande littérature se cache parfois derrière la plus efficace des simplicités.

Editions Verticales (17.08.23)

François Bégaudeau est un écrivain, critique littéraire et scénariste français.
Agrégé de Lettres modernes à l’Université de Nantes, il poursuit d’abord une carrière d’enseignant, mais livre dès 1995 quelques textes aux « Cahiers du cinéma » dont il devient un rédacteur à part entière fin 2003, après avoir publié aux éditions Verticales son premier roman « Jouer juste » (2003).

En 2006, son troisième roman, « Entre les murs », inspiré par son expérience d’enseignant en ZEP au Collège Mozart à Paris, lui vaut de recevoir le Prix France Culture-Télérama.
En 2008, « Entre les murs » est porté à l’écran par Laurent Cantet. François Bégaudeau écrit le scénario avec le réalisateur et Robin Campillo. Le film, dans lequel François Bégaudeau joue son propre rôle de professeur, obtient la Palme d’or au Festival de Cannes 2008. L’auteur-scénariste obtient aussi le César 2009 de la meilleure adaptation cinématographique.

Sa première pièce, « Le problème », est créée en janvier 2011 au Théâtre du Nord. En 2013, il scénarise son premier album de bande-dessinée, « Mâle occidental contemporain », dessiné par Clément Oubrerie.
En 2017, l’auteur a proposé une réflexion sur les théories du complot, à travers une pièce de théâtre nommée « Contagion ». 

François Bégaudeau cite des influences diverses, qui vont du philosophe Jacques Rancière à la musique punk.
Il est qualifié (et se qualifie lui-même) de marxiste.

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