Les exportés, Sonia Devillers

Sonia Devillers est journaliste. Elle présente une émission quotidienne sur France Inter. Les exportés est son premier récit. Elle raconte l’exil de ses grands-parents Harry et Gabriella et leurs deux filles, essayant par tout moyen de fuir la Roumanie communiste. Alors que l’on pensait avoir tout dit sur le sort des juifs pendant la seconde guerre mondiale, l’auteure nous raconte l’exportation des juifs considérés comme des produits, des marchandises.

La Roumanie traite les juifs comme du bétail et les échange contre des porcins, des vaches, des veaux et autres bétails. Les juifs sont considérés comme des produits exportés, vers Israël et l’Europe. Ils avaient un avenir qu’ils ont dû quitter et tout recommencer. Ce livre est troublant. Comment un gouvernement a-t-il pu agir en toute impunité ? Depuis la seconde guerre mondiale et jusqu’au rideau de fer de la guerre froide, les juifs roumains ont subi des atrocités, des rafles, des déportations, dans les camps de Bogdanovsak où 8000 juifs sont morts incendiés dans les porcheries, ou tuer en les précipitant dans des puits. Les juifs sont rackettés, humiliés, terrorisés, torturés, autant d’horreurs que racontent Sonia Devillers qui nous éclaire sur la nature humaine et le pouvoir de citoyens compromis et complices. L’auteure nous renseigne sur son enquête, en retrouvant quelques archives et essayant de retrouver les passeurs comme Jacober. Ce livre est raconté avec beaucoup d’explications, d’informations qui nous laissent sans voix. 

Editions Flammarion (31/08/2022)

Sonia Devillers, née le aux Lilas, est une journaliste, chroniqueuse et animatrice de radio, sur France Inter principalement, ayant l’économie, la culture et les médias comme sujets de prédilection.

2 réflexions sur « Les exportés, Sonia Devillers »

  1. Merci Madame Devillers

    J’habite en France depuis juin 1963 – j’avais 15 ans . Moi j’étais élève en 8-ème au lycée Nicolaie Balcesu de Bucarest aujoutd’hui Sfantul SAVA . Un de mes chers collègues de classe m’a traité de  » Jidan imputit  » . Moi aussi je suis en France « grâce  » à IACOBER homme d’affaire de Londres . C’est le premier livre racontant cette histoire : des hommes qui sont rachetés . C’est impansable !! Et portant vrai. Mon père avait 49 ans en 1963 il est parti de Bucarest avec femme et enfant . C’est ma grande mère qui étant en France nous a sorti en payant une somme d’argent en dollars à Iacober par l’intermédiaire dune personne à Paris 11-ème ( vis-a vis de la mairie av. Parmentier . Bien-sur mon père a perdu en Roumanie toute sa retraite – plus de 20 ans de retraite . Et quand on est venu en France donc à 49 ans , il a du rembourser la plus part de l’argent que ma grande mère a emprunter à droite et à gauche pour nous sortir . Il lui restait seulement 65-49 ans pour se refaire une retraite . La première année c’est grâce au COJASOR qu’on set sorti . Après un an de calvaire , enfin mon père à 50 ans il a trouvé un très bon travail et une bonne situation .- il était ingénieur mécanicien .
    Aujourd’hui j’ai 74 ans et tous les jours j’y pense que j’ai eu une énorme chance que je suis JUIF , Méthéque . Car qqes années plus tard en France le chomage galoppait deja.
    A l’poque – 1960 – 1967 les juifs de Roumanie sortaient du pays grâce à Iacober . qques années plus tard les roumains ont trouvés une autre façon pour  » se faire de l’argent  » en vendant les jiufs en ISRAEL . C’est comme ça que en 1970 mon épouse Simona Lipschutz a débarqué avec ses parents à Tel Aviv. Et moi en 1977 je suis allé à Tel Aviv , je me suis marié à Tel Aviv et retourné à Paris avec elle .
    Aujourd’hui , en Roumanie , l’antisemitisme , je pense ( mais je ne suis plus mis les pieds dans cette havre de paix ) demeure car pou y changer il faut encore plein de générations .
    Mes coordonnées a transmetre seulement à Mme S. Devillers :
    REISNER ADRIEN
    13 RUE Pelée 75011 PARIS
    tel : 01.47.00.17.34
    e-mail : Adrien.Reisner@gmail.com

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