L’ombre pâle, David Naïm

Simon n’a jamais de relations fortes avec son père ce taiseux. A la mort de ce dernier, il est tenu d’organiser ses obsèques, l’éloge funèbre, la prière du kaddish . Comme la tradition juive l’exige, le défunt doit être enveloppé du talith vêtu aux 4 coins  frangés symbole de connection à Dieu. Alors que les franges  ne doivent pas être  entre-mêlées entre elles, ni déchirées, ni abîmées, Simon découvre deux taliths liés par ces franges.

Il va devoir démêler cette histoire menée comme une enquête sur l’appartenance du second talith. Il est accompagné du fantôme de son père Moïse qui déploie l’histoire de famille partie de la Tunisie. Il interroge sa famille pour enfin trouver le propriétaire du talith et faire le deuil de son père. Ce livre est un premier roman plein de tendresse, de nostalgie, de secret de famille. Une histoire d’identité, d’intégration, mais aussi d’abandon, de sacrifice. Même s’il y a déjà un petit goût de déjà vu, avec l’histoire de nos origines et de cette transmission, ce livre  à l’humour décalé révèle son impact sur nos propres choix de vie et sur ce que nous sommes .

« Il faut une belle histoire, beaucoup de mots, un peu de vérité et un luxe de détails pour finir de couper ce talit.”

Editions L’Antilope (août 2024)

Né en 1971, David Naïm est consultant en stratégie, quand il n’écrit pas. Dans son travail d’écriture, il poursuit une question : pourquoi chercher, à toute force, à se tisser à un autre que soi ? Que ce soit un ami, un amour, ou un dieu.
L’Ombre pâle est son premier roman.

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