Maison Atlas, Alice Kaplan

Emily et Daniel se rencontrent à Bordeaux sur les bancs de la fac. Les terribles événements qui se préparent en Algérie conduisent Daniel à quitter la France pour aider ses parents.

La famille Atlas avec à sa tête le Père Henry est une famille juive traditionnelle qui a refusé de quitter l’Algérie après les accords d’indépendance d’Évian en 1962. Ces juifs berbères voir indigènes avant le décret Crémieux vivent en paix  avec les algériens. Toutefois en 1990, le père est froidement abattu et Daniel reprend les affaires familiales. Emily repartie aux États-Unis à Mineapolis perd la trace de son amour Daniel et donne vie à Becca qui cherchera sa paternité en Daniel.
Au fil des années on apprend l’histoire de l’Algérie dont on vient de fêter les 60 ans d’indépendance. Ce roman est touchant tant dans la culture fraternelle entre les deux peuples à présent disparues que dans l’absence, la judéité, l’exil et des destins croisés de deux familles.

Éditions Le Bruit du monde (2022)

Traduction de Patrick Hersant

Alice Yaeger Kaplan est une écrivaine, universitaire et historienne américaine. Elle a été professeur d’études romanes, de littérature et d’histoire à l’Université Duke, puis professeur de langue française à l’Université Yale. Ses travaux portent sur l’autobiographie, les mémoires, la théorie et la pratique de la traduction, la littérature française du XXe siècle, la culture de la France de l’après-guerre.

Autrice de plusieurs essais sur la France de la Seconde Guerre mondiale dans lesquels, elle écrit notamment l’Intelligence avec l’ennemi : Le procès Brasillach, à propos de l’affaire Robert Brasillach, écrivain de trente cinq ans, condamné à mort, par la cour de justice de Paris, composée de professionnels ayant juré fidélité au maréchal Pétain et de jurés résistants.

Fondatrice du Duke Center for French and francophone studies, Alice Kaplan a été finaliste du National Book Award 2000 et a obtenu le Los Angeles Times Book Award 2000 pour « Intelligence avec l’ennemi » et le Prix Henry Adams 2005 pour « L’Interprète » (The Interpreter, 2005).

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