Ils descendirent de la superbe voiture et Jacob s’avança pour les accueillir. Quelques pas timides et hésitants […]. Sarah se précipita vers ses enfants, les serra contre ses jambes. Elle ne salua pas les deux hommes, ne leur proposa aucun rafraichissement. Ils n’étaient pas les bienvenus.
Cet été est particulièrement brûlant. Justine, 16 ans, s’ennuie à Cressac. Ses journées sont rythmées par des bains continus de soleil. Rien ne vient perturber son quotidien morose. Pourtant Océane cette copine qu’elle ne fréquente plus depuis l’école primaire a disparue.
Un champ de bataille jonché de cadavres, Rouge savoure sa victoire. Jusqu’à ce qu’elle tombe sur une lettre d’une autre combattante, Bleu. Au sein d’une guerre corporelle où elles luttent en ennemies, voyageant d’une époque à l’autre pour forcer le destin à faire gagner leur camp, elles vont se laisser des lettres, une correspondance qui deviendra de plus en plus intime, troublante, importante.
Après la claque Homo Sapienne, premier roman vif, tranchant, contemporain, j’attendais un nouvel ouvrage de Korneliussen avec impatience. Et voilà qu’enfin arrive La vallée des fleurs.
La narratrice est une jeune femme intelligente, inuite, qui vit au jour le jour sa vie et son histoire amoureuse avec Maliina. Acceptée à l’université au Danemark, elle est à la fois ravie d’échapper au cocon familial très protecteur et inquiète à l’idée de laisser sa petite amie au Groenland.
En quelques allers-retours entre le Groenland et le Danemark, l’autrice tisse un récit introspectif, où les sentiments ont une place prédominante. Confrontée à la solitude, l’angoisse de la narratrice gagne de plus en plus de terrain.