Le dernier des siens, Sibylle Grimbert

Carole Allamand vit aux Etats-Unis, sa mère en Suisse, lorsqu'elle apprend que cette dernière vient de décéder. Elle retourne donc dans son pays d'origine pour régler les formalités, elle ne se doute pas de ce qu'elle va découvrir : sa mère était atteinte du syndrome de Diogène, son appartement est envahi d'objets et de détritus à travers lesquels il est très compliqué de circuler. Le récit de Carole Allamand est comme une enquête, une fouille et un tri parmi toutes les choses accumulées par sa mère. A chaque strate, elle décrypte, documente ses découvertes et essaye de comprendre pourquoi les Diogène ont ce besoin d'accumuler, cette peur de jeter. Elle remontera jusqu'à son enfance, puis jusqu'au passé de sa mère, essayant de trouver des justifications à une solitude névrotique. Sa mère, prisonnière de codes, d'obligations, femme d'une génération où celles-ci avaient peu de liberté et jamais leur mot à dire.  Un livre qui se lit avec curiosité, puis intérêt, et enfin avec beaucoup d'empathie, l'autrice donnant à son récit très personnel une dimension plus sociétale et universelle.  Editions Anne Carrière (26/08/2022) Née à Genève en 1967, Carole Allamand vit entre le New Jersey, où elle enseigne la littérature française, et Aix-en Provence. Tout garder est son cinquième livre.

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La baleine tatouée, Witi Ihimaera

La baleine tatouée est un court roman, oscillant entre le conte, la transmission des légendes d’une tribu maori, et le récit d’une famille qui connaît ses drames, ses victoires, ses conflits et ses retrouvailles.

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Jours de sable, Aimée de Jongh

John Clark, jeune photo-journaliste décroche son premier gros contrat : aller prendre des clichés des habitants, de leurs maisons, des paysages, du Dust Bowl.

Dust Bowl, région entre l’Oklahoma, le Kansas et le Texas, soumise à de terribles tempêtes de poussière, qui recouvrent tout, empêchent la culture des terres, atteignent les poumons des gens, poussent les populations à déserter ces dunes mortifères.

Jours de sable est vraiment une très belle bd et au scénario très bien mené.
Aucun moment d’ennui, l’histoire monte petit à petit en détails et cheminements. Le personnage, ce photo-reporter, passera de l’œil extérieur, témoin, à celui qui s’implique, discute, trouve l’humain.

Intéressantes réflexions sur la manipulation des images, sur le pouvoir de celles-ci. Sur le hors cadre.
Et sur l’implication du photographe par rapport à son sujet.

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Climax, Thomas B. Reverdy

[Dédicace jeudi 9 septembre, 18h]

Un roman d’aventures, qui décrit une dernière fois la beauté d’une nature glacée, détruite lentement mais sûrement par l’Humain.

Pour autant, Noah, son amour de jeunesse Anå et ses anciens amis se raccrochent aux jours froids de la Norvège, à leurs jeux de rôles du lycée, où ils essayaient déjà, par la fiction, d’arrêter la fin du monde.

Inexorablement, elle approche, la banquise fond et craque, les animaux meurent…

Thomas B Reverdy alarme ainsi le lecteur et le reste du monde en mélangeant une froide intrigue hélas bien réaliste – aussi froide que les glaciers que ses héros gravissent – et récit merveilleux d’elfes, de sorcières et de mythologie nordique.

Un roman qui nous invite à rêver et un tant soit peu, à espérer. Comme le dit l’auteur : « La fiction façonne notre monde. Sans elle, tout cela serait irrémédiable… »

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L’octopus et moi, Erin Hortle

Lucy est en rémission d’un cancer des seins. Elle a décidé d’avoir des implants mammaires, et sans savoir pourquoi les demande d’une ou deux tailles plus grande qu’avant.
Après une lutte contre la maladie, les traitements, son corps malmené, elle ne se reconnaît plus, et ses nouveaux seins attirent des regards qui la troublent.
Elle s’est perdue.

Un jour, elle sauve une pieuvre, dans l’accident elle perd ses deux seins siliconés.
Après une séance de psy, elle passe devant un salon de tatouage, et au lieu de se refaire faire des seins, elle décide de se faire tatouer des pieuvres sur le tout le torse.

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