[Dédicace le samedi 5 octobre 2019, à 16h]
Fin XIXe, à Paris. Un mois de mars, le printemps arrive, et soulève les sourires sur les lèvres de certaines femmes. Car un bal se prépare. Et c’est le seul événement qui leur permet d’oublier un temps ce qu’elles sont, de croiser le temps de quelques heures des gens « de l’extérieur ». Ces femmes, ce sont les aliénées de la Salpêtrière. Ces femmes recluses, rejetées par leur famille, enfermées dans cette aile d’un hôpital où on expérimente sur elles plus que l’on essaye de guérir leurs traumatismes. Des femmes exposées par le célébrissime professeur Charcot, dans des séances publiques où ils provoquent des scènes d’hystérie, un spectacle racoleur, narcissique et dangereux.
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Cora à 16 ans en 1850, 11 ans avant la guerre la guerre de Sécession. Elle est esclave à la plantation de coton des Randall, en Géorgie. Elle va fuir celle-ci, pour échapper à la malveillance des maîtres, mais aussi de certains esclaves de la plantation. Étant nés captifs, ne sachant ni lire, ni écrire, n’ayant aucune ouverture vers le savoir tout cela leur semble normal. Pour eux, c’est à qui aura une once de pouvoir.
Avant cette évasion elle rencontre un jeune garçon (Caesar) esclave lui aussi, et tout juste arrivé à la plantation. C’est avec lui que la quête de liberté va se faire vers les États libres du nord, avec un chemin de fer sous terrain et secret. Celle-ci va vivre une incroyable traversée vers la délivrance.
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Dakota du Nord. Petite ville, Argus. Une famille écartelée qu’on suit sur 40 ans.
Ça commence ainsi : une femme, deux enfants. Elle vit dans le luxe que lui apporte son amant (père des enfants), jusqu’au jour où il meurt (étouffé au blé). Ils se retrouvent sans argent. Très vite, c’est la misère.
Un jour, à une foire, les trois enfants (entre temps un bébé est né), voient leur mère grimper dans l’avion d’un cascadeur aérien, et disparaître dans le ciel pour ne jamais revenir.
Les enfants, mode Hobo, grimpent dans un train de marchandises pour rejoindre Argus, ville où vit leur tante.
Mais le garçon, Karl, en chemin, prend la branche d’un arbre qu’il casse, et s’enfuit.
De là, des vies se construisent, se bousculent, se contaminent, s’influencent, se croisent et se décroisent.
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