Le résumé de livre pourrait être très court, et peut-être ne pas avoir grand intérêt : un homme, Arthur passe la plupart de ses soirées/nuits en discothèque. Il ne vit que pour ça, ce moment où il sera dans la semie-obscurité, entourés de corps, soumis au rythme de la musique et de la danse. Un livre où on entre presque à pas timides, Arthur a 40 ans, se réveille au petit matin dans la boite où il vient de passer une soirée. Quelque peu désorienté, il fait semblant de dormir pour ne pas attirer l’attention du serveur et du gérant.
Précédent Love me tender, Constance Debré raconte dans Play Boy son quotidien, cette transition de l’avocate aux cheveux longs, hétéro, mère et épouse, à l’écrivaine, lesbienne, cheveux courts, tatouage, et comme célibataire. Une écriture directe, pour dire les choses avec simplicité, avec une certaine froideur aussi. L’impression que Constance Debré se détache d’elle-même, des émotions, de ses obligations de travail, se libère d’un carcan dans lequel elle ne pouvait plus être elle-même. Elle raconte l’ennui tranquille de la routine qui s’était installé entre elle et son mari Laurent. Quelque chose de confortable, de rassurant. Qui a été bousculé, légèrement, lorsque son mari l’a trompée. Puis à l’arrivée de l’enfant, petit à petit les choses se sont déplacées.
Claire c’est la nana normale. Un bon boulot (infirmière en néonatalogie) où elle se sent bien, des amies, la trentaine. Sauf… qu’elle n’arrive pas à trouver un homme pour partager sa vie. Et ça l’obsède, la mine, la désespère, la met en colère. Pourtant elle essaye, elle enchaîne les rendez-vous, les conquêtes, les histoires. Parfois son esprit s’égare à déjà s’imaginer sur son petit nuage rose d’un mari, un enfant. Mais, ses relations ne tiennent pas plus de trois mois.
Après avoir fait construire un logement high-tech et autonome, une femme s’installe au cœur des montagnes. Elle cherche à s’isoler du monde, à vivre en autarcie, dans une relation étroite à la nature, entre dangers et bienfaits.
La première partie du livre s’intéresse à l’installation de cette femme, qui semble avoir tout prévu, longuement réfléchi avant de se lancer dans cette nouvelle vie. On ne saura rien de son ancienne existence avant de la rencontrer dans ces montagnes, et le lecteur la suivra dans ses journées, collé à ses pas arpentant la nature. Des coins de pêches au potager, des points de repos sous les rochers aux kerns qu’elle érige pour tracer ses chemins, la femme semble gérer au mieux sa survie. Le lecteur intrigué sentira la montagne et ses dangers, sera immergé dans une espèce de Koh Lanta ou Lost ultra réaliste.