Sally Rooney, autrice à succès de « Normal people » et « Conversations entre amis » revient avec cette interrogation : « Où es-tu, monde admirable ? »
Vaste question, qui aborde les relations entre hommes et femmes d’une génération, celle des trentenaires. Elle évoque les amours compliquées entre deux couples, le succès à gérer, les relations modernes à coup de Whatsapp ou Tinder, les rapports sexuels consentis, l’écologie.
Quatre jeunes trentenaires vivant dans le sud de Londres sont un peu à court de tout, d’envie, de réussite, de perspective.
Le hasard les amène à se rencontrer et à nouer des relations pour le meilleur et plus souvent pour le pire.
Becky est danseuse mais n’arrive pas à décrocher un contrat, Pete est au chômage et galère, Leon est le meilleur pote de Harry (une fille) et à eux deux ils ont un commerce assez juteux de cocaïne.
Claire c’est la nana normale. Un bon boulot (infirmière en néonatalogie) où elle se sent bien, des amies, la trentaine. Sauf… qu’elle n’arrive pas à trouver un homme pour partager sa vie. Et ça l’obsède, la mine, la désespère, la met en colère.
Pourtant elle essaye, elle enchaîne les rendez-vous, les conquêtes, les histoires. Parfois son esprit s’égare à déjà s’imaginer sur son petit nuage rose d’un mari, un enfant. Mais, ses relations ne tiennent pas plus de trois mois. Continuer la lecture
[Dédicace le samedi 25 juin, 15h]
Jeanne vient de fêter ses 33 ans. Pour rire, certains lui disent qu’elle a atteint l’âge du Christ. Pour elle, elle s’approche dangereusement des 40. L’âge à partir duquel il sera compliqué d’avoir un enfant. Elle calcule. 7 ans, c’est seulement 89 mois. Tout de suite, ça semble peu. Ça semble être demain.
Depuis aussi longtemps qu’elle s’en souvienne, elle a ce rêve de « fonder une famille ». Le désir d’enfant, c’était inné. Parmi les garçons qu’elle rencontrait, elle cherchait plus le futur père que le beau mec.
Avec Julian, il y a un an, elle a cru que c’était bon. Après plusieurs années, la question s’est posée franchement. Avec une envie commune. Puis Julian, du jour au lendemain, est parti parce qu’il avait « besoin d’air ». Continuer la lecture