Des lendemains qui chantent, Alexia Stresi

Des lendemains qui chantent vont nous faire découvrir un jeune ténor, Elio Leone, caché dans le rôle de Borsa, courtisan à la cour du duc de Mantoue, lors de la première de Rigoletto de Verdi.

Il vole la vedette au rôle titre, Elio possède une voix en or ! Il reçoit une ovation monumentale à l’Opéra Comique, à la Salle Favart à Paris.

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Trencadis, Caroline Deyns

« Dans le prénom initial, Marie-Agnès, on entend la nostalgie du père : prénom d’une femme qu’il aurait aimé dit-il, la première, femme d’avant la mère.Dans le patronyme de Saint-Phalle, on entend, évidence même, ‘phallus’.Dans le surnom réclamé par la mère, Niki, on entend malgré tout ‘niquer’.Pour peu qu’on torde un peu les noms – parce que l’onomastique est un endroit où tout est permis – on pourrait en faire goutter une eau noirâtre, dégueulasse, sorte de prédestination sordide.
Mais tout dépend dans quel sens on décide d’essorer. »

Dans ce troisième livre, Caroline Denys s’attaque à la frêle, à la forte, à la mystérieuse, à la décriée, mère des Nanas. 

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L’artiste, Antonin Varenne

artiste antonin varenne manufacture de livresParis, 2001. Un meurtrier assassine les artistes, faisant de ses crimes des œuvres d’art morbides, gores et torturées.
Heckmann, le super flic du moment, issu d’une grande famille, toujours bien habillé, froid, très intelligent, solitaire, est chargé de l’affaire.
Max, homme de la varappe utilisant ses facultés pour laver les vitres des plus hauts bâtiments parisiens, un peu perdu face à une paternité à venir, va être témoin d’une affaire et rapidement mêlé à l’enquête d’Heckmann pour retrouver le serial killer.
S’ajoute à ça le vieux médecin reclus, alcoolique, le faiseur d’anges au passé trouble, et quelques personnages secondaires très finement amenés.

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New York, Esquisses Nocturnes, Molly Prentiss

new york esquisses nocturnes[Rentrée Littéraire 2016]

New York, années 80. Au cœur du monde des artistes.

Molly Prentiss fait revivre cette scène artistique, entre squats où l’on croise Basquiat, Haring et Wharol, incroyables appartements, pauvreté, saleté et brutalité urbaine.

Pour aborder cet univers, l’auteur met en scène trois personnages : Lucy, fraîchement débarquée de l’Idaho, rêvant de rencontrer des gens créatifs, célèbres, glamours et riches. Raul, peintre argentin installé aux États-Unis pour fuir la dictature et la pauvreté dans son pays, l’artiste torturé et talentueux. James, critique d’art atteint de synesthésie (quand il regarde une toile, il sent simultanément une odeur, il entend une musique. Il associe les personnes à des couleurs.) et collectionneur d’œuvres. Continuer la lecture