Ouvrez les portes du monde grâce à une sélection d’œuvres venues d’ailleurs. Romans traduits, récits de voyage, classiques et nouvelles voix : la littérature étrangère vous invite à explorer d’autres cultures, d’autres langues, d’autres façons de raconter l’humain.
Des États-Unis au Japon, de la Norvège à l’Argentine, chaque livre est une passerelle entre les mondes, un miroir où l’on se reconnaît autant qu’on se découvre.
« Antonia, une femme fière et têtue, s’occupe d’un mari handicapé et de quatre enfants. Pauvre et honnête, elle ne fait pas de compromis et croit au bien commun. Pourtant, elle inculque à sa fille le seul principe qui vaille : ne compter que sur ses propres capacités. Et sa fille apprend : à ne pas se plaindre, à lire des livres, à se défendre, toujours hors de propos, hors de la mode, hors du temps. Mais sa violence, tapie tel un serpent, ne cesse de grandir.
Nous sommes en l’an 2000, les grandes batailles politiques et civiles n’existent plus, seul compte le combat pour affirmer sa place dans le monde. »
Début des années 2000, Bea et Elisa sont deux adolescentes que tout oppose, et qui vont pourtant se retrouver les meilleures amies du monde. Enfin… une amitié vue et décortiquée par Elisa des années plus tard. Bea, la belle, toujours apprêtée, qui pose déjà pour des magasines, qui vient d’une famille aisée, à qui tout semble sourire. Elisa, aux parents divorcés, forcée de quitter la mère qu’elle adore pour aller vivre dans une autre ville avec son père, un informaticien plein de bonne volonté mais avec qui elle ne sent aucune affinité.
L’Iliade, l’Odyssée… Les récits d’Homère nous ont transporté au delà des terres connues, en quête de Troie et de la gloire d’Achille et d’Ulysse ! Mais qu’en est-il des vaincus ? L’histoire se raconte par les conquérants, pourtant la chute des Troyens mérite elle aussi d’être mise en lumière !
Tout comme dans le titre, les nouvelles de Kristiana Kahakauwila balancent entre rires et larmes. Sous un semblant de légèreté, de facilité, ressortent des histoires sombres et puissantes. Comme le verso d’une carte postale au paysage idyllique de mer azur et de sable fin, où de belles surfeuses se préparent à affronter les vagues, alors qu’un cadavre de jeune femme serait enfoui à quelques mètres.
« Notre mère est décédée, commence-t-il. Certains d’entre nous l’aimaient bien et d’autres non. Certains l’aimaient profondément et d’autres la détestaient. On n’a jamais été d’accord sur la question et on ne le sera jamais. En revanche, ce sur quoi nous devons nous mettre d’accord, c’est ce que nous allons faire d’elle. Allons nous la manger ou l’enterrer ? » Bienvenue chez les Cannibalo-américains, des cannibales de Brooklyn ! L’histoire complètement barrée de la famille Seltzer.