13 novembre 2015. Les attentats ont déjà dix ans. Rescapé du Bataclan et président de l'association des victimes, Arthur Dénouveaux brosse le portrait sans concessions d'une France qui a préféré la minute de silence à l'heure des réflexions.
Comment vivre après la violence ? Comment survivre au traumatisme ? Comment les attentats ont-ils fragmenté tout un pays ? Depuis une décennie, l'émotion collective empêche toute analyse globale de ce que le 13-Novembre a changé dans nos vies. Secoué par le suicide d'un de ses amis, rescapé lui aussi, Arthur Dénouveaux a voulu comprendre pourquoi, dix ans après, nous n'étions toujours pas sortis du Bataclan.

S’appuyant sur des sources multidisciplinaires, l’auteur fait un tour d’horizon illustré des ritualisations, des euphémisations et des spectacularisations de crimes bien réels, et met ainsi en évidence la toile de fond d’un imaginaire collectif sur l’assassinat genré. Tuer des femmes : la représentation de cette réalité a une histoire plurimillénaire.
Comment le meurtre sexualisé est-il devenu une pièce centrale de nos mythologies – une évidence visuelle et narrative, un horizon d’attente, la grammaire sempiternelle de nos livres et de nos films ? Peut-on échapper à cette culture du féminicide ? En retraçant l’histoire d’une structure de pensée, on comprend comment toute une société organise l’élimination des femmes et sa banalisation.

En entrant à Saint-Cyr, Vertu Dumas pensait qu'elle allait se hisser au sommet grâce à ses talents de duelliste. Mais elle se rend compte que l'école est dominée par les « tradis », un groupe d'élèves et de gradés sexistes, racistes, homophobes et nationalistes. Révoltée par leurs agissements, Vertu abandonne ses rêves de gloire au profit d'une nouvelle ambition : détruire ce groupe.

Dans ce premier roman autobiographique, Nathalie Bollecker capture avec justesse et émotions la douleur de la perte et la beauté de la résilience. Un récit poignant , emprunt de tendresse, mais aussi d'humour