La Fureur de vivre, Lauren Hough

La vie de Lauren Hough ressemble à un roman. Un roman où l’anti-héroïne vit des situations intenses, rocambolesques, tragiques, et pose un regard acide sur notre société. Et Lauren Hough a eu la très bonne idée de l’écrire, cette vie.
Jusqu’à l’adolescence, Lauren avec ses parents, son frère et ses sœurs, vivent dans une des sectes les plus célèbres des Etats-Unis : Les Enfants de Dieu. A quinze ans, elle en sort mais comprend mal les codes sociaux, n’a pas la même culture que les autres. Elle cache son passé, de honte. Et cache aussi son homosexualité.

Elle s’engage dans l’armée, pensant ainsi découvrir le monde, mais se retrouve très vite cantonnée à des postes de gratte-papiers dans des coins paumés des Etats-Unis, et subit l’homophobie des autres soldats, jusqu’à ce qu’elle soit obligée d’en partir. 
Elle connaitra les petits boulots, la prison, la précarité, les histoires d’amour toxiques…
De tout ça, elle a aiguisé un regard cinglant, drôle, franc, sur la société américaine et sur la famille. Son ton direct, parfois pince-sans-rire, bouleverse par sa sincérité, mettant encore plus en relief une vie construite dans les mensonges et les secrets.

Un premier livre d’une grande fluidité et d’une grande richesse qui passe du récit biographique, à l’essai sociologique tout en gardant un style romanesque brillant.

Editions du Portrait (mars 2023)
Traduit de l’américain par Marie Chuvin et Laure Jouanneau-Lopez

Née et élevée dans la secte Les Enfants de Dieu, Lauren Hough est trimballée avec sa famille d’un continent à l’autre, vit dans des foyers surpeuplés et connaît la pauvreté. Les enfants subissent notamment de nombreux abus sexuels lors de « nuits de partage » avec des adultes.

À l’âge de 15 ans, Lauren quitte la secte avec sa mère et son frère pour aller vivre chez sa grand-mère au Texas. Pour satisfaire son goût du voyage, elle s’engage dans l’armée qu’elle devra quitter en raison de son homosexualité, puis part pour Washington où elle enchaîne les petits boulots : barista, videuse dans un bar gay et technicienne d’installation de réseaux câblés.

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