
L’écriture de Déborah Lévy-Bertherat est incroyablement douce et poétique. Juste dans les mots et les sensations. C’est une brise fraîche au milieu d’une journée trop chaude. Une rivière qui coule tranquillement dans une forêt touffu.
Le lecteur se promène, est tenu par la main, gentiment tiré.
L’auteur raconte avec tendresse et humanité la vieillesse, les souvenirs, les douleurs et les joies. Et parvient à guider son récit à travers les ruines de deux vies avec beaucoup de présence et de force.
Surtout qu’il y a un suspens. Max qui croit connaître Madeleine d’avant, qu’ils sont liés depuis longtemps. Qui essaye de le découvrir. Madeleine qui raconte par bribes son histoire. Max qui garde la sienne en haut d’une étagère, fermée dans une boite.
Où leur relation va-t-elle les mener ? Va-t-elle les sauver de leur solitude ?
Ce livre est une très belle découverte.