
Stephen King est un bon raconteur d’histoire. On se laisse facilement entraîner dans son livre, et il distille très bien les informations pour installer un suspens qui accroche le lecteur.
Il dépeint l’Amérique.
Revival est surtout une grande critique de l’utilisation de la religion, du spectaculaire des prédicateurs. Et ses personnages, s’ils ne sont pas tous contre Dieu sont profondément athées. C’est un livre très pessimiste, sombre, où il n’y a pas beaucoup d’espoir. A part vivre au jour le jour, Carpe Diem, sur fond de rock’n roll (Jamie est musicien et travaille pour un studio de musique, la musique berce le roman).
Le côté obsessionnel et expérimentateur de Jacobs rappelle avec force Frankenstein (dont Stephen King reconnaît lui-même l’influence).
Un livre qui passe de la chronique sociale pour glisser dans le fantastique et flirter avec l’horreur.
Editions Albin Michel (30.09.15)
Autre livre de Stephen King sur notre site
L’institut (2021)