Les gens de Bilbao naissent où ils veulent, Maria Larrea
"On ne se souvient pas du moment de sa naissance. Je ne me souviens pas de la mienne, de naissance". C'est sur ces deux phrases que commence l'histoire de Maria, notre narratrice.
"On ne se souvient pas du moment de sa naissance. Je ne me souviens pas de la mienne, de naissance". C'est sur ces deux phrases que commence l'histoire de Maria, notre narratrice.
Ce récit autobiographique se raconte comme un roman initiatique. Un parcours de vie, de la naissance en France à Vitry-sur-Seine, de parents immigrés italiens qui ne parlent pas français.
(suite…)
Ce livre est un récit autobiographique, Calaferte y raconte ses déambulations dans la rue, la pauvreté, son travail à l’usine, ses relations amoureuses et sulfureuses, et ce qu’est être écrivain, le rapport à l’écriture.
Le style de Calaferte remue, bouscule, dérange. Des phrases courtes, sèches qui sonnent la brutalité, l’urgence du moment présent à bouffer par tous les côtés pour pas crever. C’est sombre et intense.
Du travail il fait la description d’une sorte de misère esclavagiste qui bouffe de l’intérieur, un besoin irrépressible de sortir d’une mélasse gluante. (suite…)
(Dédicace le mardi 6 décembre 2016, à 18h30)
A travers le portrait de Thomas, l’ami adoré, le fou de Proust, Catherine Cusset immerge son lecteur dans le milieu universitaire américain, distille des références à l’histoire, la musique, la littérature.
Et puis il y a aussi les amours de Thomas, des femmes lumineuses, mais toujours de passage, n’arrivant jamais à suivre complètement cet homme, son énergie et ses excès. (suite…)