Cet été est particulièrement brûlant. Justine, 16 ans, s’ennuie à Cressac. Ses journées sont rythmées par des bains continus de soleil. Rien ne vient perturber son quotidien morose. Pourtant Océane cette copine qu’elle ne fréquente plus depuis l’école primaire a disparue.
Un roman d’aventures, qui décrit une dernière fois la beauté d’une nature glacée, détruite lentement mais sûrement par l’Humain.
Pour autant, Noah, son amour de jeunesse Anå et ses anciens amis se raccrochent aux jours froids de la Norvège, à leurs jeux de rôles du lycée, où ils essayaient déjà, par la fiction, d’arrêter la fin du monde.
Inexorablement, elle approche, la banquise fond et craque, les animaux meurent…
Thomas B Reverdy alarme ainsi le lecteur et le reste du monde en mélangeant une froide intrigue hélas bien réaliste – aussi froide que les glaciers que ses héros gravissent – et récit merveilleux d’elfes, de sorcières et de mythologie nordique.
Un roman qui nous invite à rêver et un tant soit peu, à espérer. Comme le dit l’auteur : « La fiction façonne notre monde. Sans elle, tout cela serait irrémédiable… »
Constance a quitté son mari depuis plusieurs mois, ils gardent une relation cordiale (parfois ambiguë quand Laurent, l’ex, essaye encore de coucher avec elle), se partagent équitablement la garde du fils Paul (8 ans). Puis Constance annonce, comme si ce n’était pas évident avec sa nouvelle dégaine asexuée, ses cheveux courts, son air androgyne, qu’elle est lesbienne. Et là. Laurent se braque. Et la sépare de son fils.
De là, Constance va aller encore plus loin dans la rupture avec sa vie d’avant, cette vie vide de sens, où l’on se perd dans un million de choses. Elle lâche tout : appart, fringues, livres… Elle squatte à droite et à gauche, chez des potes, des amantes, des chambres d’hôtel. Elle ne voit jamais son fils, elle commence une longue et pénible démarche pour avoir droit de visite, de moments. Laurent ne laisse rien passer, ne lâche rien. Constance mâche son chagrin, l’avale, le garde collé au fond du ventre, et vit. Elle nage, elle baise, elle écrit.
Londres, 1978-1979. Des manifestations, des grèves, la ville ralentit, puis est paralysée. En plein hiver. Les poubelles s’entassent dans les rues, les problèmes de transport provoquent de tels retards que les londoniens ne travaillent plus que quelques heures par jour. Tout le monde finit par prendre un nouveau rythme. Tout le monde attend que quelque chose change, que quelque chose se passe.
Londres, hiver 1978-1979, punk rock, rage de vivre, envie de bouleversement. Sid Vicious assassine Nancy Spungen, à sa sortie de prison il se suicide d’une overdose. Les Sex Pistols disparaissent, The Clash sont là. Et Joy Division. Moins violents, mais pas moins sombres. Londres se meurt, se révolte, sent la rage de vivre et les poignets liés dans une société où il n’y a pas d’avenir. No Future.