Pour son premier roman, Marie de Lattre évoque un secret de famille longuement caché par son père. Durant la seconde guerre mondiale, son père Jacques a vu déporter ses parents artistes et aschkenazes dans les camps de la mort.
Un plongeon au moyen âge de la norvège. Maren, vingt-deux ans, fille de pêcheur et fiancée à un pêcheur, se retrouve seule avec les femmes du village après la mort…
Suite de La Servante Écarlate (publié en 1985). Alors que ce premier opus était raconté de l’intérieur de la société totalitaire Galaad, à travers les confessions d’une Servante (un témoignage qui faisait ressentir toute l’oppression, la déshumanisation, la souffrance), Margaret Atwood fait basculer les points de vue et l’atmosphère dans Les Testaments. Ici, trois témoignages retrouvés, des « testaments », traces d’un régime qui s’effrite, se nécrose de l’intérieur.
Tante Lydia, la vieille et indétrônable Tante de Galaad. Femme de pouvoir, femme qui a aidé à la mise en place de ce système. Qui forme les autres Tantes, les Servantes et les futures Épouses. Ses confessions, écrites en secret, planquées dans un ouvrage de sa bibliothèque personnelle, dévoilent les travers d’un système basé sur la duplicité, le mensonge, la suprématie perverse et malsaine des hommes.
Agnes Jemima, une jeune fille de Galaad, qui n’a connu que ce pays, que ses règles. De bonne famille, mais qui découvre petit à petit tous les défauts et les secrets de son gouvernement, a du mal à accepter le rôle qu’on lui attribue.
Daisy, la jeune canadienne, qui du jour au lendemain va avoir sa vie bouleversée. Ses parents assassinés, résistants contre Galaad, elle, enfant, réfugiée qui se retrouve à ne plus savoir qui elle est, et découvrir son passé tout en prenant place dans la résistance.
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Après la belle réussite de la série tirée du roman, revenons au livre de Margaret Atwood, une œuvre magistrale.
Un monde futuriste réduit à un quartier, un district. Une société qui fonctionne en caste. La natalité est au plus bas (catastrophe nucléaire entr’autres, qui a provoqué l’infertilité ou des bébés mal formés, voir mourant quelques jours après l’accouchement).
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Dakota du Nord. Petite ville, Argus. Une famille écartelée qu’on suit sur 40 ans.
Ça commence ainsi : une femme, deux enfants. Elle vit dans le luxe que lui apporte son amant (père des enfants), jusqu’au jour où il meurt (étouffé au blé). Ils se retrouvent sans argent. Très vite, c’est la misère.
Un jour, à une foire, les trois enfants (entre temps un bébé est né), voient leur mère grimper dans l’avion d’un cascadeur aérien, et disparaître dans le ciel pour ne jamais revenir.
Les enfants, mode Hobo, grimpent dans un train de marchandises pour rejoindre Argus, ville où vit leur tante.
Mais le garçon, Karl, en chemin, prend la branche d’un arbre qu’il casse, et s’enfuit.
De là, des vies se construisent, se bousculent, se contaminent, s’influencent, se croisent et se décroisent.
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