"Une fois le stock d'oxygène épuisé... Tous les passagers mourront. Sauf moi, bien sûr"
- Robot d'entretien du vaisseau Léviathan. Dans un futur lointain, des pilleurs d'épaves abordent un immense vaisseau spatial à la dérive, et trouvent un journal de bord d'un lycéen en voyage scolaire. Ils estiment qu'ils y trouveront des réponses sur l'existence de cette navette perdue aux confins de l'espace, mais leur présence même déclenche de nombreux pièges dans les couloirs désaffectés.
Histoire de Charles Jacobs, un pasteur formidable (sympa, moderne, scientifique fou de l'électricité), à la vie parfaite, mais du jour au lendemain un drame terrible l'éloigne de la foi et le plonge de plus en plus loin dans son obsession pour l'électricité. Une électricité secrète, avec laquelle il parvient à guérir (il devient l'un de ses prédicateurs fous qui s'enrichissent sur le dos des chercheurs de miracles), et qui ouvre une porte vers un monde mystérieux, et dangereux.
L'histoire est racontée par Jamie. Il a rencontré le pasteur quand il était enfant, lui a voué une admiration sans borne, puis l'a revu après des années, s'est retrouvé embringué malgré lui dans ses histoires d'électricité et d'autre monde. Avec la folie et la mort qui rôdent autour.
Que deviennent ceux qui ont survécu au Pire ? Ceux qui ont affronté le Monstrueux et ont survécu ?
Daryl Gregory les supposent en thérapie.
Et voilà la rencontre entre IrvinYalom et Stephen King.
Le pré-supposé fait sourire.
On a l’impression de voir Bruce Campbell (Evil Dead), des personnages de La Colline a des Yeux, ou des présences puissantes sorties de Lovecraft ou Clive Barker, réunis dans une pièce, en pleine thérapie de groupe. A essayer de s’en remettre.
C’est cocasse. (suite…)