Au fil de nos lectures, nous vous faisons partager nos coups de cœurs. A travers nos avis, que ce soit en romans, en bd, en jeunesse, en policiers… nous espérons susciter votre curiosité et votre envie.
Le roman démarre avec une jeune femme en fuite, à une époque lointaine qui ne sera définie qu’au fil des pages. Tout comme cette jeune femme, qu’au début l’on devine plus qu’on ne connaît. Elle fuit, un hiver, dans la forêt. Elle fuit un royaume, elle fuit une famille où elle était servante, nourrisse, elle fuit la famine, la maltraitance. Elle fuit un monde qu’elle a presque toujours connu et où elle n’avait pas d’identité.
À Tanger, en pleine seconde guerre mondiale, un couple de Hollandais réfugiés, tentent de survivre. En chemin, ils ont recueilli, à travers l'Europe, des enfants réfugiés de différents pays, de 16ans à tout petits. Ils se retrouvent tous ensemble, famille hétéroclite : hollandais, français, allemands, hongrois...
Vivant dans une pauvreté totale, essayant de cultiver un champ sous une canicule accablante, petit à petit les enfants vont tenter de survivre par eux-mêmes, d'astuces et de rencontres.
Date inconnue après des catastrophes naturelles, dans un lieu cloitré et défendu. La Maison de la Sororité Sacrée regorge d' "indignes", ces femmes soumises à une religion où les élues ne subissent pas la morsure du fouet de la Sœur Supérieure. La narratrice brave la violence chaque nuit pour écrire un journal décousu, entre souvenirs d'avant et crasses de ses camarades d'infortune.
Puis un jour, elle trouve une errante, celle qui deviendra Lucia, et avec elle, un peu de joie qui s'accroche à leurs bures...
Version 1.0.0
L'histoire commence par une église, située dans une rue qui porte aujourd'hui son nom. Miguel Bonnefoy nous transporte au Venezuela, à Maracaibo, dans une ville ouvrière où le pétrole jaillit du sol. L'orphelin, le protagoniste, va vivre mille vies : mendiant, vendeur de cigarettes, homme à tout faire dans un bordel, avant de devenir l’un des plus grands chirurgiens du pays, aux côtés de l’amour de sa vie, Ana María, la première femme médecin du Venezuela.
Simon n’a jamais de relations fortes avec son père ce taiseux. A la mort de ce dernier, il est tenu d’organiser ses obsèques, l’éloge funèbre, la prière du kaddish . Comme la tradition juive l’exige, le défunt doit être enveloppé du talith vêtu aux 4 coins frangés symbole de connection à Dieu. Alors que les franges ne doivent pas être entre-mêlées entre elles, ni déchirées, ni abîmées, Simon découvre deux taliths liés par ces franges.