J’ai tout dans ma tête, Rachel Arditi

C’est l’histoire de Rachel, jeune comédienne en quête de célébrité, contrariée par la réalité de son métier, et de son père, peintre et atteint de la maladie d’Alzheimer. Ce dernier vit de doux rêves de peinture. Avec beaucoup d’humour et de douceur, il mélange réalité et fiction. Il est d’ailleurs convaincu que des japonais viendront acheter sa toile à un prix inestimable ou encore que John Mac Conroe, ancien tennisman et galeriste, lui vendra ses œuvres.

Quant à Rachel, son amie metteuse en scène Victoire lui propose le rôle de Tatiana dans l’adaptation du roman d’Alexandre Pouchkine, l’opéra d’Eugène Onéguine. Mais le monde du théâtre est loin d’être enchanteur et on préfère miser sur une influenceuse plutôt que sur une comédienne inconnue… Triste réalité qui l’amène vers la rêverie et les désillusions. La remise en question est brutale : rongée par les doutes et tenaillée par ses rêves, elle forme avec son père un duo bouleversant plein de tendresse et d’humanité.

Rachel Arditi est séduisante dans sa façon de décrire sa réalité et ses désirs. C’est un premier roman réussi, très fluide et sélectionné pour le Grand Prix des lectrices Elle.

Flammarion (01/23)

Fille cadette du peintre marseillais Georges Arditi, Rachel Arditi naît à Paris. La jeune femme gran­dit ainsi dans un univers artis­tique. C’est natu­rel­le­ment que Rachel aspire rapi­de­ment à suivre la voie tracée par ses aînés, et la brunette fait ses armes dans un cours de théâtre de la capi­tale. En 2009, elle décroche son premier petit rôle au grand écran et appa­raît dans la série comique d’Alexandre Astier, Kaame­lott.

Son premier roman prometteur vient de sortir chez Flammarion.

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