Dans le faisceau des vivants, Valérie Zenatti

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[Rencontre le samedi 26 janvier 2019, 16h30]

Valérie Zenatti est autrice, et traductrice. Notamment traductrice des oeuvres d’Aharon Appelfeld depuis 2004. Cette rencontre va bouleverser sa vie, son intime. Elle en écrit d’ailleurs un livre, en 2011, un livre (Mensonges) qui évoque cette relation.
4 janvier 2018, Aharon Appelfeld décède.
Valérie Zenatti est dévastée. Elle se renferme, perd les mots.

Par ce livre, Dans le faisceau des vivants, elle raconte son deuil, le choc de la perte, le vivre sans. Elle raconte aussi comment elle s’accroche aux mots d’Appelfeld, à des images de lui, qu’elles cherchent, dont elle se nourrit, pour garder vivant la voix de cet homme si important pour elle.
Puis elle raconte son voyage, jusqu’à la ville où a vécu enfant Appelfeld. Cette ville Czernowitz, où les nazis sont venus l’arracher à sa vie. (suite…)

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Le regard, Ken Liu

ken liu regard belialAurélien Police, illustration de couverture – Pierre-Paul Durastanti, traduction.

Un homme retrouve une prostituée,Jasmine, l’assassine, l’énucle pour récupérer son appareil photographique implanté. On pense que c’est pour ne pas laisser trace de son crime, mais cela va plus loin… Le Surveillant. Il est froid, calculateur, sur de lui, intelligent.
Ruth, ancienne flic, n’est pas remise du meurtre de sa fille (qu’elle aurait peut-être pu sauver). Devenue super détective (elle s’est fait implanter moult améliorations physiques, plus un Régulateur, qu’elle utilise 23h par jour, alors que la règle est normalement d’1h en continu max, qui l’empêche d’être soumise à ses émotions).
La mère de Jasmine/Mona engage Ruth pour retrouver l’assassin de sa fille (les flics ont laissé tomber l’enquête, pensant à un règlement de compte de mafia chinoise). (suite…)

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Manhattan Murmures, Giacomo Bevilacqua

manhattan murmures bevilacqua

Sam est photoreporter, pour se guérir d’une lourde peine, il part s’isoler à New York. Il aime cette ville, il y a une partie de son enfance, un pied à terre. Il espère s’y reconstruire. Son ami et associé lui lance alors le défi d’y rester deux mois sans prononcer un seul mot. Sam accepte. Armé de son appareil photo, un casque sur les oreilles, il sillonne la ville, prend des clichés, et ne communique qu’un minimum avec les gens, et toujours par bouts de papier.
Sam trouve du réconfort dans cette structure rigide, il aime compter les choses, avoir des repères stables.
Sam est aussi un photographe particulier : quand il prend une photo, il ne regarde jamais sur son écran à quoi le cliché ressemble, il ferme les yeux, et enregistre le cliché dans sa mémoire. Une mémoire infaillible.
Puis il va faire développer ses photos.
Sauf que cette fois, trouble, sur une dizaine de photos la silhouette d’une femme, toujours la même, rousse et longiligne. Et il ne se rappelle jamais l’avoir croisée, et encore moins photographiée.
Il décide de retourner dans les lieux où elle est apparue.

(suite…)

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La succession, Jean-Paul Dubois

[Rentrée littéraire 2016]

Paul Katrakilis vit une existence paisible à Miami, dans la routine solitaire d’un joueur professionnel de Cesta Punta (pelote basque). Puis Paul sauve un chien de la noyade, l’adopte, le nomme Watson, et apprend que son père vient de se suicider. Ce qui n’est presque pas surprenant : Paul fait parti d’une famille où le suicide est une fin récurrente (son oncle s’est jeté contre un mur à moto, sa mère s’est intoxiquée au monoxyde de carbone dans une voiture).

Paul doit donc retourner en France. Retrouver cette vieille maison et les souvenirs de cette famille toxique qu’il a fuit toutes ces années. (suite…)

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Comment j’ai écrit un roman sans m’en rendre compte, Annet Huizing

Katinka a 13 ans. Elle vit avec son père et son petit frère. Sa mère est morte lorsqu’elle avait 6 ans. Elle dit les choses telles qu’elle les ressent, et se retrouve souvent en décalage avec les adultes et se fait peu d’amies. Un jour, elle décide d’aller voir sa voisine, Lidwine. Une dame assez âgée, écrivain à succès. Et là, Katinka lui explique qu’elle veut être écrivain, et qu’elle a besoin de l’aide de son aide. (suite…)

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