le cambrioleur, Gé du Jeudi

Lors d’une insomnie, le narrateur trouve un cambrioleur dans sa cuisine. Le voleur, cigarette à la bouche, lui offre un verre de lait et une longue discussion, avant de partir aux premières lueurs du jour… Et revient le lendemain.

Un drôle de relation s’installe, entre rires, rangement et cœur ouvert l’un à l’autre. Des petits changement s’opèrent, des objets apparaissent. On en oublierait presque les intentions du visiteur…

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Dans le noir, je peux être à toi, Salla Simukka

Varpu ne veut que quitter sa ville grise, sa mère trop seule, ses camarades trop lisses. Pourtant, quand Saga l’embrasse, son monde implose, explose et se reconstruit. Le temps d’un été lourd elles se découvrent – sans jamais vraiment se dévoiler.
Leur relation secrète devient un refuge, un moment hors du temps et de l’espace, jusqu’aux non-dits trop importants.

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Aliène, Phœbe Hadjimarkos Clarke

Fauvel, une jeune femme, un peu paumée, qui a perdu un œil lors d’une confrontation avec la police pendant une manifestation, accepte un travail : elle va garder le chien du père d’une amie pendant que celui-ci part en vacances. Elle se retrouve dans une grande maison, dans la campagne, pas loin d’un petit village. Le chien qu’elle garde est issu d’un clonage. Un animal regardé d’un œil suspicieux par les habitants. La narratrice elle-même se méfie de cette bête qui a quelques comportements étranges.

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Les Fantômes, Eve Buchwald

Les fantômes sont des âmes bienveillantes ou pas des dibbouks qui envahissent l’esprit de Hava, petite fille de Fryda et Leyb, née tardivement par miracle. Dans ce récit, Hava nous raconte par ses ancêtres qu’elle n’a pas connus car ils ont été déportés, tués par la shoah et par ses amis d’après-guerre qui deviendront sa famille de cœur.

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On m’appelle Demon Copperhead, Barbara Kingsolver

Barbara Kingsolver s’est inspirée du David Copperfield de Dickens, l’idée lui étant venue à la visite de la maison dans laquelle il l’a écrit.

Dans ce nouveau livre, elle décrit la misère de l’Amérique faite de violence et d’inégalités sociales, comme les enfants placés dans des familles d’accueil véreuses et méchantes, le tout agrémenté de pharmacie-party le week-end puis de la crise des opioïdes comme l’oxycontin broyé, sniffé ou encore injecté…  On est loin de l’Eldorado américain, de l’âge d’or de cette Amérique des Appalaches que l’autrice connaît bien.

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