« Je suis morte quand je suis née » dit en iranien, Badjens, effrontée. A Chiraz, être née femme est une malédiction. Invisible, Badjens refuse de se soumettre à l’ordre des mollahs. Ce roman d'apprentissage est l'histoire des femmes du collectif Vie, femme et liberté et des mercredis blancs, des femmes qui refusent le port du voile, qui grandissent le poings levé avec courage et forcent le blason de la liberté au prix de leur vie.
Après Une Soupe à la grenade, on retrouve les trois sœurs Marjan, Layla et Bahar Aminpour sur la côte ouest du comté de Mayo en Irlande, au Babylon Café. On suit leur quotidien chaleureux de ces sœurs bienveillantes, qui par leur savoir-faire, partagent leur culture avec passion. Les parfums de la cuisine persane (dont certaines recettes sont proposées à la fin du livre) font voyager.
Dans une petite bourgade d’Irlande où les jours sont rythmés par la pluie, les activités religieuses, les sorties au pub et les commérages, une vieille pâtisserie italienne est fermée depuis le décès du patron. Mais un jour, une lumière filtre à travers les volets clos, et surtout, des odeurs étranges, inconnues, exotiques, flottent tout autour. Trois sœurs iraniennes ont repris l’affaire, bien décidées à apporter les saveurs de leur cuisine à leur nouveau voisinage, bien décidées à démarrer une nouvelle vie.
Car les trois sœurs ont un passé violent et plein de secrets qu’elles espèrent avoir laissé dans l’Iran du Shah.
Seulement, si certain.es sont tout de suite attiré.es par la délicate cuisine persane, d’autres voient d’un très mauvais œil leur emménagement.
Mais personne ne sera indifférent.e à leur présence, d’autant plus que leurs rouleaux de dolmas à l’aneth ou leurs baklavas fondants, semblent avoir le pouvoir de réveiller les papilles et les rêves enfouis.
Bénédict est professeur de lecture comparée en Suisse. Il enseigne à des étudiants fascinés par son magnétisme et son amour passionné pour les mots et la poésie. Des cours intenses de sens littéral et corporel. A tel point que deux élèves sont bouleversés par ses cours, jusque dans leur identité. Parce que Bénédict est mystérieux.
Et Bénédict retourne au printemps en Iran, son pays d’origine, pour y retrouver sa mère, mais aussi pour y enseigner la littérature. Sauf que pour passer la frontière, Bénédict doit reprendre l’identité qui est inscrite sur son passeport : et voilà que Bénédicte doit se recouvrir du hijab, baisser les yeux face aux hommes, et peser ses mots avant de les prononcer. (suite…)
[Rentrée Littéraire 2016]
[Prix du Style – Prix Lire – Prix Folies d’encre]
Kimiâ, narratrice de ce roman, est une iranienne immigrée en France. Partie à dix ans de son pays d’origine, elle s’est installée à Paris avec sa famille pour démarrer une nouvelle vie, loin de la dictature, des bombardements et des arrestations arbitraires habituels en Iran dans les années 70. (suite…)